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Réflexion - Poésie

 

 

Passé apaisé

 

Paysage trop lisse

Trop plein de larmes

Arbres nus et âmes caduques

Silence hurlant d’une époque hypocrite

à la mémoire grise

Étouffante présence d'absences innocentes

 

Faisant fi du passé le temps va de l’avant

 désamorce l’horreur

 adoucit la douleur

 démine et débarbèle

les bourreaux dérisoires

obsolètes et vains.

 

La nature obstinée

        

        

 

furtifs

les flocons pâles d'orchidée

ont chu

tout doux

sur le bois sombre du buffet

 

en silence

les blancs pétales de la neige

au même instant

par milliers

                    Qui peut aimer plus qu’une mère,

 

Le cœur si grand pour contenir

 

Au premier filet,
transpercé,
les mots des autres,
lestés.

 

Il se désigne un réseau
soudain
qui rabat du poing les mailles blessées,
endimanche les éclats, tamise les jonctions, adoube le souffle.
Retable dont la procédure
serpentine,
vigoureuse,
fait glisser l'horloge hors de vous.

 

Enchanté,
à flanc de digue,
vous errez (arrimé, giboyeux),
chasseur et proie.

 

L'une des préfaces du recueil "Qu'importe".

 

Démêlées, parfois, les rides sont jolies

 

La parenté de mots me provoque souvent jusqu'aux équivoques.

Distillations,  produites d’une alchimie de l’intérieur.

Imbues, peut-être, d'apparence, mais si j'ose et les écris ?

Cette impudeur, cela se fait-il ?

 

"Cela" devient un face à l'autre