j’accepte les critiques constructives faites avec courtoisie, mais pas celles qui font mal à l’ego, car je suis susceptible.
J’aime à te regarder sur la lande sauvage,
Danser dans les genêts gorgés de longs soupirs,
Témoins de vies passées qui ne veulent mourir,
Écoutez-moi,
N’écourtez pas les heures brèves,
J’ai tant de choses à vous dire,
Qu’en ce jour d’été qui s’achève,
Je suis plus pauvre qu’un esquire.*
Vos amis si pédants m’endêvent,*
J’aimerais être un simple cirre,*
Nom d’un chien !
Vous voilà bien abrupt monsieur le philosophe,
Et ces propos si durs me peinent d’autant plus
Que je ne comprends pas que dans cette apostrophe
Vous mêliez l’hémistiche à la niche, sans plus !
La métaphore filée vous mène souvent bien,
Vers une allégorie ou un champ lexical,
Sans devoir pour autant parler de « temps de chien »,
Que l’hyperonymie associe au « chacal ».
On se demande parfois pourquoi ça nous arrive,
Dans notre vie si vide qui ne parle de rien,
Et qui bien trop souvent ne sème rien de bien,