Accueil

Réflexion Dissertation Essai

 

« Au jour d’aujourd’hui », notre belle langue est « grave » malade de ces mots et de ses maux qui l’emprisonnent.

Askip, c’est les nouvelles technologies qui renouvellent le vocabulaire et « en bref », ces mots-valises et ces bouées de sauvetage deviennent invasifs et contagieux. « En fait », ces germes pathogènes s’attrapent par mimétisme plus ou moins conscient et sont inoculés une fois pour toutes dans nos conversations : » genre, c’est dingue, non ? »

Un festival de mots qui surgit de notre langage et s’immisce à chacun de nos propos.
À peine, ouvrons-nous la bouche que les voilà dégainés, nous contaminant tous dans notre milieu ambiant quand le courant passe : « c’est ouf, carrément méchant », jamais à court d’idées et de variations, « si vous voyez ce que je veux dire. »

Automatique, convulsif, involontaire, c’est un florilège non exhaustif, le tic répond à une forme de mode et révèle, « de ce fait », la réalité du monde dans lequel nous vivons.

Il est aussi toquant que tiquant, « si je vous le jure, il fait genre. »Anodin pour certains, il peut être horrifique pour d’autres : « j’ dis ça, j’ dis rien, », point barre.

 

Prenez des mots, vérifiez leur fraîcheur, leur moelleux, leur douceur. Il faut garder un léger croquant sous la dent, malgré tout, et le fondant final au fond de la gorge.

S’assurer aussi qu’ils soient digestes pour les invités de ce jour.

Il savait que la terre est ronde. Ou, « Peut-être savait-il que la terre est ronde » ?

Épisode 1

 

Tu as lancé une phrase à la volée, et moi elle m’a percuté d’une manière étonnante.

 

Quand j’étais petite le monde était grand !

 

Une fois grande il est devenu petit !

Aujourd’hui je relis le monde parcouru.