Accueil

Micro - Nouvelle

Contraintes : Confitures - Mary Pratt

 

Chouette !

Je suis mouillée de la tête aux pieds.

Les yeux au ras de l’eau turquoise, j’avance.

Je flotte, je me délasse, je fonds dans l’océan accueillant, je me régale intensément de bien-être.

Son jardin était un paradis fleuri.

Son âme se reflétait dans les parterres imbriqués en vagues ondulantes.

Son esprit voguait à l’unisson des parfums mêlés.

Contrainte : Une musique, un texte (nouvelle ou poésie). En fonction de votre inspiration.

La rue fourmille de couleurs. Les danseurs ondulent sensuels. Les yeux fermés, à pas comptés, de déhanchés en étreintes ils vivent l’émotion des notes qui explosent.

Les mystères couleur « couchers de soleil » prennent la tangente.

Réfugiés dans nos songes ils éparpillent les indices de leurs fuites.

 

Debout, face à l’Est, le visage offert au jour, je ferme les yeux.

Les hautes fenêtres m’offrent leurs écrans sur l’extérieur. Mes yeux fixent au hasard un point avec une telle intensité que, tout, autour de moi disparaît. Je flotte impuissant, l’esprit vide. J’égrène un à un les mots : « Le véritable lieu de naissance est celui où l’on a porté pour la première fois un coup d’œil intelligent sur soi-même »*. Cette phrase tourne en boucle dans ma tête comme une rengaine lancinante.

Les contraintes : Un tableau, une musique, une histoire... (Les exos de l’atelier)

Les cigales inondent l’espace de leur bruissement envoûtant. Seul le volume en est modulé. Les femmes appliquées à tirer l’aiguille travaillent en silence.

Les contraintes : Un tableau, une musique, une histoire...

« Le regard posé sur le vieil homme, sur sa tête penchée vers les cordes comme en une conversation secrète, je me suis demandé si la vue n’était pas qu’une distraction de plus, un obstacle empêchant d’entrer en ce lieu au cœur de la musique où rien ni personne ne pouvait s’introduire de force. » (Ron Rash : Le chant de la Tamassee)

« Le regard posé sur le vieil homme, sur sa tête penchée vers les cordes comme en une conversation secrète, je me suis demandé si la vue n’était pas qu’une distraction de plus, un obstacle empêchant d’entrer en ce lieu au cœur de la musique où rien ni personne ne pouvait s’introduire de force. » (Ron Rash : Le chant de la Tamassee)