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Néo classique - Poésie

Elle est déjà tout un poème,
Le cœur offert à tous les vents,
Un peu bourgeoise, un peu bohème,
Ses  états d’âme sont fervents.

 

Au prime abord, par le sourire,
Le regard doux et chaleureux,
La spontanéité du rire,
Ses sentiments sont généreux.

 

Séjour en Orégon, merveilleux souvenirs

Dont l’un, particulier, revient à ma mémoire,

Un très charmant sujet pour une belle histoire

 

            Dans un proche passé, j’ai fait un grand voyage

En un pays lointain aux vastes horizons

Dans la difficulté du poème classique

J’aime chercher le mot dont la sonorité

Ajoute à sa valeur la note mélodique,

La musique du mot a sa nécessité.

 

Toi l’enfant nouveau-né, je t’admire et t’envie,

Que feras-tu du temps du parcours de ta vie ?

Ce temps mystérieux qui s’ouvre sur tes pas

Inévitablement te conduit au trépas…

 

Heureusement d’ailleurs ! que serait la planète

Si chaque être vivant continuait la fête,

Riche d’un long passé, d’un plus long avenir,

Toute une éternité qui ne peut pas finir ?

 

La chance est déjà là, l’endroit de ta naissance

Le train rose du rêve a quitté son hangar,

S’enfonçant dans la nuit qui mène à nulle part,

Le train rose est chargé dans toute heure du jour,

Emportant des soupirs, des appels, des amours…

 

Le train rose du rêve a fermé ses rideaux

Sur les yeux des enfants couchés dans leurs berceaux,

 

 

 

J’admire le jardin par la fenêtre ouverte,

La beauté d’un matin lumineux m’est offerte,

De délicats parfums, tout l’air est embaumé,

Et d’un tendre regard, tout paraît sublimé.

 

 

J’ai toujours préféré les heures matinales

Aux plaisirs de la nuit, aux vaines bacchanales,

La nature, au réveil, exhale des splendeurs,

Je l’attends, elle est là, sournoisement présente,

Elle sait mon attente et la peur de souffrir,

Invisible à mes yeux, pourtant prête à s’offrir,

Elle veut m’aborder de manière plaisante…

 

Oui, plaisante pour elle en décision cruelle,

Car son côté sadique aggrave mon émoi,

Elle emplit mon esprit quand elle pense à moi,

Inévitablement s’embrume ma cervelle.

 

Comme lorsqu’une main sur les cheveux se pose,

 

Je voudrais, par ces mots, vaincre les préjugés

Que certains d’entre nous ont encore en mémoire,

Sans vouloir en tirer une quelconque gloire,

J’aborde ouvertement des sujets obligés.

 

Les mots « tabou » pour moi n’ont pas leur raison d’être,

Tout mérite débats, examens rigoureux,

Le malade est en soi déjà trop malheureux

Sans se plier au jeu de vouloir bien paraître !

 

Il est, parmi les maux plus fréquemment cités

            Quatre-vingts ans, c’est la jeunesse
            Quand les centenaires sont rois !
            C’est le seuil de pure sagesse
            Sans les illusions d’autrefois…