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Moderne - Poésie

Gît sous la paupière
trou noir
ci-devant la main
comme un arbre chutant
ce nom incongru
qu'il faut épeler
comme au sortir de la terre
on a raclé les restes.
Ni peau, ni os
et dans une autre langue.

Lien : La gnossiène 1

C’est une chanson, triste chanson...
Une musique de saison
qu’on se rejoue, comme l’air de rien,
quand on se retrouv' tous ensemble.

Les ombres glissent la nuit pleure
Ses chants d’amour sa haute peine
Les fleurs périssent vont couleurs
L’écu glamour n’est que fredaine

 

Chante avec moi force douleur
Frappe tambour résonne en plaine
Pour seul émoi : le violeur
Vois son retour croquemitaine

 

L’ombre se lisse la nuit pleure
Son chant d’amour sa haute peine
À quand l’éclat repos des peurs
À quand l’éclat ma belle fleur

 

I

Imagine la nuit, c’est la nuit, c’est la nuit...
Pourquoi ?
Imagine la nuit, c’est la nuit, c’est ainsi !

Oh,
mais comme il fait froid ici !
Et le vent mon frère, le vent...

« C’était un temps de solitude »... alors que je le vis au présent, j’apprends à mieux le connaître.

 

Au matin le miroir se brise.

Mon reflet devient répugnant.

 

Le regard du chien noir ne vous a pas trompé,
il n’était que tendresse et solide bonté.
Le regard du chien noir plus personne ne l’a vu,
il y a déjà sept ans que sa queue ne remue.

Le ciel en incarnat et or

S’est peint

Et, pareille à une caresse,

L’aurore