Écrit en 2011, lorsque c’est revenu... et comme l’automne approche...

Cocktail de clartés pâles.

Vernissage d’automne dans la galerie des arbres.

De la gouache jetée en pagaille dans une joyeuse brouillade de couleurs.

image poésie libre: 

L'eau ne fait pas de quartier ni de faubourg.

Elle s'en va.

Se moque. Le bruit fait de même.

Je réponds plus facilement

oui que non.

J’entends mieux, d’ailleurs,

lavé au ruisseau,

celui qui ne s’est jamais tu.

Tout se révèle dessous le reflet.

Dans le rafiot qui coule.

Je réponds plus facilement

                        oui que non.

J’entends mieux, d’ailleurs,

                        lavé au ruisseau,

j'aime

quand les nuages au ventre lourd

dépassent le détroit des grandes espérances

Poème inspiré d'une photo : ICI

Poème inspiré d'une photo : ICI

D’une flaque boueuse,
la rainette a bondi
d’une tôle rouillée
 un oiseau a sauté.

Tous deux assis dans l’eau
les voilà évadés
petites mains gargouilles
clapotent
et barbotent
taquinent
s’éclaboussent

Poèmes inspirés d'une photo : ICI

Au creux des bas quartiers
La mousson a déversé
Ses torrents de pluie.

blesse-moi blessure

rétrécis le chaos de son absence

deviens pulpe aigüe

en joignant mes actes

aux pensées que je lui adresse  

puisqu'elle me manque toujours

du recueil "tu es", en ébauche.

Toujours sous les platanes, s’étale, en un tulle de tumulte et de murmures,

un pétillement de rumeurs, de bouillons et de bruissements.