libre - Poésie
janvier dix-huit
les jours assombris n’en finissent pas malgré l’hiver qui les a écourtés
XXVII (essai)
on pense du monde tout le bien qu’on se souhaite
...
on espère qu’une chaleur rampe sous le drap
écartant la froidure
Partout où nos regards se posent,
On peut voir tant de belles choses,
Je t’aime la vie,
Tu es comme une musique qui nous conduit,
Connexions tentaculaires
Liens indéfectibles qui verront mourir la terre
Dans la toile qui nous tient, l’amour aranéide
L’immensité grandiose du feu qui nous anime
Je ne saurais palper l’immatériel
De cette addiction, l’irrationnel
A ce manque, tout nous ramène l’un à l’autre
L’amour est un connecteur,
3 : 34
Les lumières de la ville embrasent le plafond
Je détruis les murs de la chambre
Aux confins de mes rêves
3 : 38
Le sol se dérobe, le lit s’évapore
Dans l’air, les sèves et les chants
La vie s’éveille
S’ébrouant de leur nuit
Des oiseaux s’éprennent
Comme une femme en un bain
La colline surprise
Dans le matin doux