
Aux rumeurs de la mer, je caresse le vent
Dans ce matin d’automne,
Quand l’eau de l’améthyste arrose le levant
Et que l’Amour chantonne.
Dans ce matin d’automne,
Une fille aux yeux verts, à l’océan blottis,
Et que l’Amour chantonne,
Embrasse le soleil de purs myosotis.
Une fille aux yeux verts, à l’océan blottis,
S’étend, et mon cœur vole,
Embrasse le soleil de purs myosotis
Sur ma langueur frivole.
S’étend, et mon cœur vole,
Le voile d’une opale au bassin s’abreuvant
Sur ma langueur frivole.
Aux rumeurs de la mer, je caresse le vent.

Commentaires
Merci à vous deux d'avoir permis cette publication et de l'avoir appréciée.
Lulu, "amethyste" ne fait pas tant référence au minerai qu'à sa couleur mauve, que je perçois le plus souvent dans les marées océaniques d'automne sous les nuages et en plus l'éthymologie du mot, que je viens de découvrir grâce à ton lien, convient, me semble-t-il, parfaitement au poème:
Le mot vient du grec ancien ἀμÝθυστος / améthystos, adjectif verbal composé du verbe μεθὐω /methýô, « être ivre » et d’un privatif[1]. La pierre aurait été ainsi nommée parce qu’elle a la couleur du vin coupé d’eau, dont le titre alcoolique est moindre. Par rapprochement, elle passait pour préserver de l’ivresse. |
Par avance, je demande pardon à l'auteur, mais quand je lis un texte j'éprouve un besoin irrépressible de comprendre. En l'occurrence, la licence poétique "l'eau de l'améthyste" n'a pas été comprise ; voici l'explication (http://a-mina.fr/article263.html) :
Certes, ça enlève un peu à la poésie, mais rien à la qualité du poème. J'ai beaucoup aimé ce procédé de reprise des vers précédents (2 et 4) qui induisent un effet de houle et cette caresse du vent.
Un poème très agréable à lire.
Publication : oui
La forme est empruntée à celle du pantoum (répétitions des vers) sans en être vraiment un. Mais le poème ainsi écrit est d'une grande fluidité. Musical et très doux aussi.
Oui pour publier.