
Ni jour, ni nuit.
Juste les ténèbres,
Poursuivant un homme retrouvant l’espoir.
Sans attente sans douleur,
Juste la lumière d’un paradis offert.
Le grand ara bleu posé sous la rotonde,
Signe, le retour du monde.
Comme toujours,
La galaxie s’enroule, la constellation s’éclaire.
Seul, un météore emporte la promesse,
D’une femme ceinte d’une feuille d’or.
Finie la solitude,
Fini le silence.
Juste, la vie reprenant ses droits.
Une étoile filante irradie le ciel,
Et embrase la terre,
Avec l’amour de tout l’univers.



Commentaires
Par ces temps pluvieux, merci pour l'éclairage.
PS. J'ai retrouvé la rotonde en entier.
Flâner entre rêve et chimère... Ouvrir la cage aux arpèges, à la poésie et à l'espoir... S'envoler dans les ciels d'un déroutant tableau...sentir, ressentir "la lumière d'un paradis offert"... Ainsi le prisonnier, ainsi la " femme ceinte d'une feuille d'or", ainsi l'autrice de ce joli poème ?
Un beau moment de lecture poétique.
J'aime particulièrement :
"ni jour ni nuit, juste les ténèbres" contrastant avec "la lumière d'un paradis offert" Contraste aussi fort que celui que nous offre la peinture.
"un météore emporte la promesse d'une femme ceinte d'une feuille d'or"