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plume bernache
Antonio Moresco : La petite lumière

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En un pays indéterminé, une petite lumière perçue au loin nous attire inexorablement dans une nature sauvage, envahissante, toute puissante et mystérieuse.

Rencontre surprenante avec …chut !!! Je ne « divulgache » rien car il est bon de se laisser ensorceler page après page (185 p seulement)  par cette  histoire un peu inquiétante et beaucoup moins naïve qu’il n’y paraît.

 Un conte envoûtant une fable réaliste qui nous emporte, mine de rien, avec des mots simples vers une réflexion sur la vie, la perpétuation de l’ espèce. Végétale, animale, humaine. Notre place dans l’univers…et autres questions sans réponse que nous nous posons parfois.

Par exemple ce petit passage inséré au milieu d’un chapitre plus narratif  sur une progression en forêt

p 135 : « Toutes ces vies qui s’emprisonnent les unes dans les autres, cette création continue de colonies pour occuper des portions de plus en plus grandes des territoires en les soustrayant à d’autres. Pourquoi ? Pourquoi ?Pour perpétuer son propre ADN, Alors que de toute façon, après seulement quatre ou cinq générations, un battement de cils dans le temps, il ne reste plus rien du patrimoine chromosomique ni de l’ADN originel dans les nouveaux êtres qui ont pris vie, lesquels à leur tour, après quatre ou cinq générations, ne transmettent rien de leur ADN dans les nouveaux êtres à qui ils auront donné vie »

 

 

Un petit livre difficile à résumer et à définir:

Pour moi, un coup de cœur en pleine chaleur d'été !