À l’horizon, pas un mot encore moins une phrase. Je suis à la peine !
Page blanche tu m’obsèdes tu me harcelles, tu illumines mon manque d’inspiration.
Devant toi il n’y a que le silence, le vide, l’attente. Les idées se sauvent sans laisser de trace.
Dans l’absence mon esprit s’égare.
Je bute sur la blancheur du papier. Tout me traverse sans m’émouvoir et à écrire rien ne reste.
Si seulement je pouvais tirer le fil de l’imagination. Mais il est aussi fragile que celui de l’araignée, prompt à se casser.
Un peu de musique peut-être ? Aka Moon s’en charge avec « K99 ». Les larmes me viennent.
Des larmes d’impuissance devant le défi de devoir noircir une page, pour qu’elle reste blanche.
Commentaires
Ah ! l'angoisse de la page blanche. Je constate que toi aussi tu connais ça...
Alors faisons confiance au bel optimisme de Plume et laissons au fil de notre imagination le temps de se dérouler tranquillement.
Je suis sûre que ton imagination est en train de tisser sa toile en secret. Comme l'araignée. C'est si beau une toile d'araignée. Couverte de perles dans la rosée du matin.
Si fin, complexe aussi. Il faut du temps.
Pourquoi se presser pour noircir une page ? C'est beau le blanc du papier ! Ouvert à tous les possibles.