Colère jupitérienne, fureur de Thor, obsession apocalyptique d’un ciel tourmenté.

Échappée angoissante, séisme de couleurs carmin, de pastel, or bleu des jours de pluie se disputant l’indigo et l’ambre doré des temps à venir.

Créatures atterrées, révélation d’une peur ou peut-être, plus heureusement, signe annonciateur après la malédiction d’un avènement de moments heureux.

Fuite en avant d’une fin d’orage, vision d’enfer, frénésie de jugement dernier pour cerises finissantes. Apeurement de fin de journée, regards terrifiés de la vie laissant apparaître une souffrance abyssale. Nature bouleversée, chamboulée, mêlant angoisse, mais aussi fol espoir.

Comment, juste ciel, ne pas désespérer de la vie ?

Cependant, tout au fond se dessine l’espérance de temps meilleurs.

Des trouées laissent entrevoir une lumière bienfaitrice, heureuse et bienveillante, augure de promesses d’un ciel apaisé.

Cauchemar insoutenable ! laisse donc place à l’azur. Enfin, le ciel bleu tant espéré, tant attendu se dessine, chassant la malédiction, il est là tout proche, à la portée de nos mains.