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Les règles : ICI

Écrire la suite de cette histoire à partir de : « au lieu de partir dans le vent » et finir l’histoire avec « en freinant bien pour ne pas te dépasser » ?

 

Aux environs des belles années mille neuf cent dix
Lorsque le monde découvrait l'automobile
Une pauvre femme abandonnée avec ses fils
Par son mari qui s'était enfui à la ville
Dans une superbe Panhard et Levassor
Qu'il conduisait en plein essor
Lui écrivait ces mots d'espoir
En pensant que peut-être un soir
Il reviendrait tout comme avant
Au lieu de partir dans le vent...
* Charles Trenet

 

 

plume bernache

 

Je t’attendrai au coin d'mon beau nuage

Tu paraîtras sur ta « motoérite »

Il fera nuit y’aura pour éclairage

La pleine lune et les étoiles des cieux

Nous partirons en suivant la voie lactée

Toute la nuit le vent nous portera

Et nous verrons les anneaux de Saturne

Se profiler derrière l’horizon de Neptune

Le lendemain toutes ces randonnées

Nous conduiront peut-être sur la Lune

Et pour finir nous irons nous baigner

Dedans la mer de la Sérénité

 

L’époux volage hélas ne revint plus jamais

Effacé même le souvenir de son visage

Fini le rêve d’un avenir radieux

Hé bé tant pis, peut-être aussi tant mieux !

La mère rencontra un autre prétendant

Très amoureux et beaucoup plus fidèle

Qui lui fit quatre superbes  enfants

Chantant en chœur avec ardeur

Ce nouveau entraînant refrain

Qu’ils répétaient les larmes aux yeux

 

Ouvrons bien grand la porte du garage

Vas-y Maman démarre la Tesla

Lâche ton pied qui pousse l’embrayage

Et appuie fort sur l’accélérateur

Nous voilà prêts pour l’étrange voyage

La voie lactée galaxies et planètes

Suis les étoiles filantes et les comètes

Constellations révélations

Et bien sûr beaucoup d’émotion.

 

 

Yep-Yep

« Je tâte André à la porte du garage »,

  Me confia-t-elle ingénument,

  Afin de percer le secret

  Insistante, la jouvencelle,

  Prompte à connaître le fin mot

  Triste cause de tous ses maux.

  Elle entendit, rumeur publique,

  Mélodie portée par le vent,

  Air lointain, bel écho logique,

  Offrant réponse à son tourment

  Et descendant de l’arc-en-ciel

  D’un divin battement de cils

  Elle pousse André, ce fils de fiel

  Afin qu’il « gise » sur le gril.

 

 

olala

Las ! de grils et grillades point. Faudra attendre les beaux jours. D’ailleurs la vengeance n’est-elle pas un plat qui se mange froid ? Mais… c’est certain tu ne perds rien pour attendre fils de fiel.

Un cri soudain.

— Maaaaa an ?

— Quoi ?

— Ton pied ?

— Quoi mon pied, c’est bien toi qui m’as dit : accélère.

— Oui, bon, mais à condition tout d’même de regarder où tu mets les pneus ! Ton vélo a failli prendre cher, dis-moi. Vois, il est bleu de peur !!

— Idiot.

Marche arrière brusque. Nouveau cri.

— Noooo… on

Coup de frein magistral. Criiii… Pauvre Tesla qui n’aime que la conduite en souplesse et sans à-coup ! ouf la porte du garage grande ouverte heureusement !

Un claquement brutal de portière. « Molto furioso », la voix de maman :

— Débrouillez-vous. Madame Tesla ne veut pas de moi ? Eh bien, moi non plus. Je lui préfère mon vélo.

Les quatre enfants en chœur avec de fausses mines contrites :

— Maaan. Allez Maaan

Comment ne pas fondre devant leurs mimiques clownesques et leurs tentatives maladroites, mais touchantes de séduction.Un silence qui se prolonge un peu… pour la forme !

— Bon d’accord, mais alors vous conduisez et moi je me laisse porter.

Sourire triomphal de ses quatre grands monstres qui ignorent avoir été surpris.

— Prêts pour aller se baigner dedans la mer de sérénité ?

Tous en chœur :

— Yes. alors go, on est parti.

 

Plume bernache

 

Dans la Tesla quel joyeux remue-ménage

Les garnements poussent à fond le moteur

En un instant les voilà en nuages

Puis dans la lune sages comme des images

Ils gravitent et parcourent l’espace

IIs évitent corps célestes en vrac

Et tout à coup parmi eux ils remarquent

Un avatar d’une Panhard et Levassor

Au volant un fantôme en frac

André en os Coquin de sort

Aussitôt d’un commun accord

Nos voyageurs à la Tesla

Suivent Panhard et Levassor

André ce fiel moitié grillé

En freinant bien pour ne pas le dépasser

En freinant bien pour ne pas le dépasser.

 

Fin

 

 

 

 

 

 

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Commentaires

plume bernache
Tesla

 

 Pauvre Tesla en effet ! crying

 Pour l'instant ces garnements et leur mère ne sont pas près de la mer de la sérénité ! Plutôt l'océan des tempêtes !

  Quant au vélo "bleu de peur" serait-il par hasard le frère de "La bicyclette bleue"*?

 

*Régine Desforges

 

plume bernache
pauvre andré

Ta jouvencelle qui  «  tâte André » à la porte du garage sait-elle qu’en Corse, le jour de la saint André (chantre du partage et de la solidarité) on accueille  le voyageur  par ces mots « celui qui vient d’une longue marche a les pieds congelés et a besoin de se réchauffer…d’un verre de vin ! » Mais pas en le faisant gésir sur le gril...Celui-là c’est saint Laurent.diablo

Quoi qu’il en soit, tout cela est très « écho-logique » et dans le vent du battement de cils bien sûr.

plume bernache
à poursuivre...

 

Histoire à poursuivre ? Donc je n'ai pas mis les freins qui termineraient l'aventure.

 D'autres freineront quand on arrivera au terminus.

luluberlu
Portrait de luluberlu
Écrire la suite de cette

Écrire la suite de cette histoire à partir de : « au lieu de partir dans le vent » et finir l’histoire avec « en freinant bien pour ne pas te dépasser ». 

plume bernache
précision ?

 Devons-nous écrire la suite de cette histoire à partir de: "au lieu de partir dans le vent"après les dix lignes ci-dessus,

 

ou après la toute fin de l'histoire "en freinant bien pour ne pas te dépasser" ?

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