
Les règles : ICI
Écrire la suite de cette histoire à partir de : « au lieu de partir dans le vent » et finir l’histoire avec « en freinant bien pour ne pas te dépasser » ?
plume bernache
Je t’attendrai au coin d'mon beau nuage
Tu paraîtras sur ta « motoérite »
Il fera nuit y’aura pour éclairage
La pleine lune et les étoiles des cieux
Nous partirons en suivant la voie lactée
Toute la nuit le vent nous portera
Et nous verrons les anneaux de Saturne
Se profiler derrière l’horizon de Neptune
Le lendemain toutes ces randonnées
Nous conduiront peut-être sur la Lune
Et pour finir nous irons nous baigner
Dedans la mer de la Sérénité
L’époux volage hélas ne revint plus jamais
Effacé même le souvenir de son visage
Fini le rêve d’un avenir radieux
Hé bé tant pis, peut-être aussi tant mieux !
La mère rencontra un autre prétendant
Très amoureux et beaucoup plus fidèle
Qui lui fit quatre superbes enfants
Chantant en chœur avec ardeur
Ce nouveau entraînant refrain
Qu’ils répétaient les larmes aux yeux
Ouvrons bien grand la porte du garage
Vas-y Maman démarre la Tesla
Lâche ton pied qui pousse l’embrayage
Et appuie fort sur l’accélérateur
Nous voilà prêts pour l’étrange voyage
La voie lactée galaxies et planètes
Suis les étoiles filantes et les comètes
Constellations révélations
Et bien sûr beaucoup d’émotion.
Yep-Yep
« Je tâte André à la porte du garage »,
Me confia-t-elle ingénument,
Afin de percer le secret
Insistante, la jouvencelle,
Prompte à connaître le fin mot
Triste cause de tous ses maux.
Elle entendit, rumeur publique,
Mélodie portée par le vent,
Air lointain, bel écho logique,
Offrant réponse à son tourment
Et descendant de l’arc-en-ciel
D’un divin battement de cils
Elle pousse André, ce fils de fiel
Afin qu’il « gise » sur le gril.
olala
Las ! de grils et grillades point. Faudra attendre les beaux jours. D’ailleurs la vengeance n’est-elle pas un plat qui se mange froid ? Mais… c’est certain tu ne perds rien pour attendre fils de fiel.
Un cri soudain.
— Maaaaa an ?
— Quoi ?
— Ton pied ?
— Quoi mon pied, c’est bien toi qui m’as dit : accélère.
— Oui, bon, mais à condition tout d’même de regarder où tu mets les pneus ! Ton vélo a failli prendre cher, dis-moi. Vois, il est bleu de peur !!
— Idiot.
Marche arrière brusque. Nouveau cri.
— Noooo… on
Coup de frein magistral. Criiii… Pauvre Tesla qui n’aime que la conduite en souplesse et sans à-coup ! ouf la porte du garage grande ouverte heureusement !
Un claquement brutal de portière. « Molto furioso », la voix de maman :
— Débrouillez-vous. Madame Tesla ne veut pas de moi ? Eh bien, moi non plus. Je lui préfère mon vélo.
Les quatre enfants en chœur avec de fausses mines contrites :
— Maaan. Allez Maaan
Comment ne pas fondre devant leurs mimiques clownesques et leurs tentatives maladroites, mais touchantes de séduction.Un silence qui se prolonge un peu… pour la forme !
— Bon d’accord, mais alors vous conduisez et moi je me laisse porter.
Sourire triomphal de ses quatre grands monstres qui ignorent avoir été surpris.
— Prêts pour aller se baigner dedans la mer de sérénité ?
Tous en chœur :
— Yes. alors go, on est parti.
Plume bernache
Dans la Tesla quel joyeux remue-ménage
Les garnements poussent à fond le moteur
En un instant les voilà en nuages
Puis dans la lune sages comme des images
Ils gravitent et parcourent l’espace
IIs évitent corps célestes en vrac
Et tout à coup parmi eux ils remarquent
Un avatar d’une Panhard et Levassor
Au volant un fantôme en frac
André en os Coquin de sort
Aussitôt d’un commun accord
Nos voyageurs à la Tesla
Suivent Panhard et Levassor
André ce fiel moitié grillé
En freinant bien pour ne pas le dépasser
En freinant bien pour ne pas le dépasser.
Fin

Commentaires
Pauvre Tesla en effet !
Pour l'instant ces garnements et leur mère ne sont pas près de la mer de la sérénité ! Plutôt l'océan des tempêtes !
Quant au vélo "bleu de peur" serait-il par hasard le frère de "La bicyclette bleue"*?
*Régine Desforges
Ta jouvencelle qui « tâte André » à la porte du garage sait-elle qu’en Corse, le jour de la saint André (chantre du partage et de la solidarité) on accueille le voyageur par ces mots « celui qui vient d’une longue marche a les pieds congelés et a besoin de se réchauffer…d’un verre de vin ! » Mais pas en le faisant gésir sur le gril...Celui-là c’est saint Laurent.
Quoi qu’il en soit, tout cela est très « écho-logique » et dans le vent du battement de cils bien sûr.
Histoire à poursuivre ? Donc je n'ai pas mis les freins qui termineraient l'aventure.
D'autres freineront quand on arrivera au terminus.
Écrire la suite de cette histoire à partir de : « au lieu de partir dans le vent » et finir l’histoire avec « en freinant bien pour ne pas te dépasser ».
Devons-nous écrire la suite de cette histoire à partir de: "au lieu de partir dans le vent"après les dix lignes ci-dessus,
ou après la toute fin de l'histoire "en freinant bien pour ne pas te dépasser" ?