Accueil

Martine sourit à la caméra paternelle, ses yeux pétillent de gaieté. Son doudou à la main lui procure l’assurance et la promesse de trouver un parent aimant et protecteur à ses côtés.
 

Aujourd’hui Mujaflar et Arya nés à New Delhi dans une caste pauvre sont assignés à une « servitude pour dette ». Leur grand-père a contracté un emprunt qu’ils doivent rembourser. Le garçon enrichit l’industrie de la cigarette en roulant 10 h par jour des « bidis ». Sa sœur est  l’esclave domestique d’une riche famille. Ils ne pourront rien changer à ce qui a été décidé avant leur naissance.

Bisimwa  faisait la course aux pneus dans une rue de Kinshasa avec d’autres enfants lorsqu’il fut kidnappé. Ses cris et ses coups se  révélèrent impuissants lorsqu’il fut enfermé dans le coffre d’une voiture. C’est ainsi que l’armée rebelle recrute ses futurs enfants-soldats pour en faire de la chair à canon.

Des enfants dociles et lucratifs, voilà leur  destin. À moins d’être libérés par une ONG, mujaflar, Arya et Bisimwa ne connaîtront pas d’enfance.

« On ne choisit pas ses parents, on choisit pas sa famille, on choisit pas non plus les trottoirs de Manille, de Paris ou d’Alger pour apprendre à marcher », dit le chanteur.

 

Texte inspiré par le générique de la série « En thérapie ».

 

0
Votre vote : Aucun(e)

Commentaires

cfer
On ne choisit pas ses parents...

"...nés à New Delhi dans une caste pauvre..."

Il existe des bonnes et des mauvaises places.

 Il est même des places inhabitables en Inde, au Congo, à Manille...

Deux témoignages efficaces, servis par une écriture simple, factuelle pour alerter et faire valoir les droits des infortunés.

Un combat de longue haleine plus que jamais d'actualité.

plume bernache
si triste...

 

  On dit souvent : "C'est trop beau pour être vrai"

  Hélas dans cette histoire " C'est trop triste pour ne pas être vrai " Et que pourrions-nous faire pour que cela change ? On n'entend pas beaucoup de programmes politiques mettant en priorité ce thème de la protection de l'enfance . Pas suffisamment porteur de suffrages. Affligeant.

 

 Mais il y a la fillette et son doudou. C'est pourtant simple.

 

  À quel  chanteur as-tu emprunté cette conclusion" on ne choisit pas…"?

 

 

Je me permets 2 remarques orthographiques: "ne connaîtront pas d'enfance" et "dit" le chanteur. (ça m'arrive aussi...)

 

 

Vous devez vous connecter pour poster des commentaires