Cernes mascara, œuvres du temps. Permanence et fugacité des choses, éloge de la lenteur ou fuite en avant. Immuable marqueur des avatars de la vie, de leur puissance destructrice laissant l’imaginaire féconder l’esthétique et se mêler à la beauté du réel dans un labyrinthe inextricable.
Cercles du temps qui passe. Égérie des astronomes d’un autre temps dictant à eux l’art de penser l’ordre de l’univers. Vision de l’infini, regard tourmenté sur les moments passés. Naissance, mort, puis renouveau, cycle perpétuel de l’existence, douces ondes apaisées ponctuées à l’envi de soubresauts à l’image de la vie.
Véhicule nos émotions, nourris encore et encore notre pensée, superbe allégorie.
Laisse dire, laisse faire. Le temps qui passe fera le reste.
Commentaires
Cernes marcara doit être pris comme cernes sombres, rien de machiste donc.
Mascara : Fard à cils. Elle se remaquilla, outrant l’ombre de ses paupières, retournant ses cils au pinceau enduit de mascara (M. Brice, La Disparue de Sunset Boulevard, Paris, Plon, 1982, p.15).
J’aime beaucoup « l’imaginaire fécondant l’esthétique et se mêlant à la beauté du réel dans un labyrinthe inextricable. »
Sinon, j’aurais évité la répétition de « temps » (d’une autre époque peut-être ?).
« douces ondes apaisées ponctuées à l’envi de soubresauts à l’image de la vie. » Me va très bien. Merci. (l’envie à l’envi…).
Bien qu'un tantinet machiste (cernes, mascara...) cette ode à la vie (plutôt à rebours celle-ci) n'est pas sans nous rappeler l'ode de Ronsard à Cassandre:
" Mignonne allons voir si la rose..."
Quand les transformations silencieuses, dans le meilleur des cas ont oeuvré à notre insu, heureusement que le regard de l'autre est là pour nous ramener à la réalité! Le bon sens s'impose alors:
" Laisse dire, laisse faire
Le temps qui passe fera le reste."
Message reçu!
Belle métaphore:
"...douces ondes apaisées ponctuées à l'envi de soubresauts à l'image de la vie."
Belle méditation sur la vie qui va le temps qui passe. J'aime beaucoup cette phrase résumant tout à fait ce que m'a dit cette œuvre:
"Immuables marqueurs des avatars de la vie...laissant l'imaginaire féconder l'esthétique et se mêler à la beauté du réel dans un labyrinthe inextricable"
petite remarque : dans l'expression "à l'envi" envi ne prend pas de e ; à moins que tu veuilles vraiment parler de l'envie de faire des soubressauts ?
Mes excuses Yep Yep et honte à moi qui me permets de corriger ton orthographe et fais une grosse faute à "soubressauts" qui ne prend qu'un "s" et non deux…en plus le mot était correctement écrit dans ton texte !
des SOUBRESAUTS donc !