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Les indémodables

1 - Poésies classiques

Dans cette catégorie, vous trouvez des textes qui respectent assez scrupuleusement les règles de prosodie classique. La référence que nous utilisons pour les déterminer est le « traité de prosodie classique » de Gilles Sorgel.
Ces règles sont très complexes, et nous nous voulons un site amateur, aussi nous écartons nous légèrement de l’application du traité. Les règles que nous appliquons plus strictement sont les suivantes :

• E muet et élision ;
• Diérèse ;
• Rimes au minimum suffisantes riches de préférence ;
• Accord des rimes au singulier, ou accord des rimes au pluriel, mais pas de rimes entre du singulier et du pluriel ;
• Respect de l’alternance des rimes (féminines / masculines) ;
• Respect de la métrique (toutes les métriques sont acceptées) ;
• Césure conforme à la métrique à partir d’un métrique décasyllabique ;
• Pour l’alexandrin, hémistiche obligatoire, sauf le cas particulier du 4/4/4 accepté en classique ;
• Respect strict de la ponctuation, de la syntaxe et majuscule en début de vers ;
• Respect strict de la forme pour les classiques à forme fixe (sonnet, pantoum, villanelle, ballade, limerick, etc.) ;
• Nombre de vers et découpage en strophe : libre pour les formes non codifiées.

- Les sonnets

Dans cette catégorie nous rangeons les sonnets réguliers et irréguliers, oulipiens compris, pour autant qu’ils respectent les règles de la prosodie classique. 

- Les autres formes

Ici, nous rangeons toutes les autres formes de poésies classiques, codifiées ou non.
Si la poésie proposée correspond à une forme codifiée annoncée par l’auteur, le nom de la forme sera annoncé en présentation du texte.

2 - Poésies néo-classiques

La poésie néo-classique se distingue de la poésie classique dans le sens où, si elle respecte en grande partie l’esprit et les règles de prosodie classique, elle se détache en partie de leur rigueur INTENTIONNELLEMENT. La poésie néo-classique se libère des carcans les plus rigides du classicisme pour être plus proche de la vie, de la spontanéité et du jaillissement.

• Le e non muet peut s’élider (mais il est préférable de ne pas varier dans le choix de l’application de la règle) ;
• Les diérèses ne sont plus obligatoires (même remarque cependant que pour le e )) ;
• Pas d’alternance obligatoire pour les rimes masc/fém ;
• Pas d’obligation de respect de la structure des rimes pour les formes codifiées (par exemple on admettra des sonnets ABAB/ABAB/ABC/ABC).

En revanche, certaines règles restent applicables :

• Respect de la mise en forme en strophe pour les poésies codifiées ;
• Respect strict de la ponctuation, de la syntaxe et majuscule en début de vers ;
• recherche de la rime, même si celle-ci n'est pas aussi « poussée » qu'en classique.

Les désinvoltes

1 - La poésie moderne

La poésie moderne est un courant où l’expression prime sur la rigueur de la forme. Toutes les formes y sont autorisées, mais il n’y a pas de recherche de métrique. Proche du vers libre, elle s’en distingue par la présence et la recherche de rime (même pauvre).

2 - La poésie libre

Un poème est en vers libres s'il ne recherche pas la rime. Seul le rythme importe.
La liberté se prendra dans une recherche de respiration liée soit à la ponctuation, soit à l’occupation de l’espace (ponctuation symbolique).
La recherche d’assonances est possible, mais pas la rime systématique.

3 - La prose poétique

La seule définition "potable" existante est celle de Suzanne Bernard : « texte en prose bref, formant une unité et caractérisé par sa "gratuité", c'est-à-dire ne visant pas à raconter une histoire ni de transmettre une information mais recherchant un effet poétique ». Pas de vers, pas d'objectif spécifique, mais une volonté de rythme, d'harmonie ou de transmission d'un ressenti, en dehors d'un développement dramatique.

4 - Les haïku et haïkaï (ou tanka)

*Classiques (respectant parfaitement la forme ET le fond)

- le haïku : nous le définissons selon la structure la plus proche de l'original, adaptée à la prosodie occidentale. Un haïku « classique » est construit en 17 syllabes, réparties en 5/7/5.
Il s'agit d'un petit poème extrêmement bref visant à dire l'évanescence des choses.
Pas de rime (on admet deux vers qui riment).

- le haïkaï (ou « tanka ») : c'est un haïku étendu, de forme 5/7/5 – 7/7. Mêmes remarques que pour le haïku ci-dessus.
Le tanka est un poème construit en deux parties, la seconde venant conforter la première. Un tanka soucieux du respect des règles originelles doit ainsi marquer une légère pause entre les deux et ne traiter que d'un seul sujet à la fois. Il peut questionner mais ne donne aucune réponse. Le tanka est basé sur l'observation, non sur la réflexion. Il doit être un ressenti sincère et vécu, non imaginé.
Pas de rime (on admet deux vers qui riment).

*Non classiques (se libérant de la forme ET/OU du fond)

Ici vous pourrez trouver des haïku ou des tanka non classiques.
Ils seront non classiques soient parce qu’ils ne respectent pas la métrique traditionnelle, soit parce qu’ils ne respectent pas le fond, soient parce qu’ils sont en rimes, soient encore parce que leur addition compose une poésie en elle-même.

Les cadencés

1 - Les chansons

Ici, vous trouvez des textes rythmés, rimés ou non, mais toujours en recherche d’assonances, et pour lesquels la recherche sur le rythme et la sonorité sera capitale. Ces textes incluent ou non un refrain et sont destinés à être mis en musique. Ils peuvent être accompagnés d’un lien vers la forme chantée ou d'un fichier audio au format mp3. Une métrique suffisamment régulière à l’oreille est un plus pour ces textes.

2 - Les slams

Ici, vous trouvez des textes destinés à être lus, accompagnés ou non de musique (fichier au format mp3), essentiellement scandés, travaillant sur le rythme et les sonorités. Ils ne doivent pas répondre à des formes ou à des règles précises, et la métrique pourra être irrégulière, pour autant qu’un rythme soit identifiable.

En équilibre sur le fil

1 - Les inclassables

Ici, vous trouvez des textes qui ne sont pas entièrement classables dans une catégorie spécifique, mais qui ne sont pas à proprement parler des textes expérimentaux.

Cette catégorie comprend, par exemple, des poésies construites en plusieurs temps et fondées sur plusieurs formes, comme un sonnet qui se prolongerait en poésie libre ou moderne.

2 - Les expérimentaux

Ici, vous trouvez les poésies expérimentales, fondées sur l’innovation, les jeux de sonorité, les tests d’écriture, le bruitisme, etc., en quelque sorte les improbables, inattendues, radicalement différentes dans la démarche d’écriture.