La fin de "Le beau mystère " m'avait laissée interrogative quant au sort des protagonistes Armand Gamache, Jean-Guy Beauvoir et au véritable rôle du sinistre directeur général Francoeur.
je n'ai pas été déçue en ouvrant " La faille en toute chose".
L'énigme est parfois compliquée, nous y sommes habitués avec cet auteur, mais elle progresse et tient en haleine le lecteur.
Polar sombre à l'atmosphère lourde où une fratrie de quintuplées et leurs parents sont odieusement exploités.
Noirceur de l'âme humaine qui met mal à l'aise.
Parallèlement, Armand Gamache va démonter pièce par pièce un complot fomenté par sa propre hiérarchie.
On va enfin savoir...
Pour me "récompenser" d'être venue à bout de ce roman compliqué, je me suis offert l'écoute de la chanson de Léonard Cohen : "Anthem" qui a donné le titre de cet épisode. Très belle chanson et puis cette voix qui donne des frissons…Waouh !
"Il y a une faille en toute chose
C'est ainsi qu'entre la lumière"
L'histoire de ces cinq (ou six?) fillettes m'a touchée mais j'avoue que je me suis complètement perdue dans cette" faille", asphyxiée dans l'imbroglio des autres affaires traitées en parallèle. Trop tortueux pour mes vieilles méninges . J'ai quand même lu jusqu'à la dernière page, mais en buvant beaucoup trop de café.
Dommage car j'aimais bien les personnages. Gamache, Jean Guy, le chien Henri, Rose et son oie…Vous qui continuez à les côtoyer, vous m'en donnerez des nouvelles ?
Hé hé ! moi je sais. Pis je viens de lire la suite... Un long retour... Pis la suite : La nature de la bête. Na !