Un récit très sombre, souvent poétique, parfois électrique… Normal puisqu’il y a une centrale, et un pouvoir central qui asservit.
« Ils inspiraient fort buvaient le vent qui montait de la vallée, le recrachant en relents de tempête sous leurs crânes d’enfants. »
Par contraste avec le noir de la vallée, le souffle du vent met en musique ce roman. Récit parabolique sur la quête de la liberté, « Buveurs de vent » se lit d’une traite. De la haute couture.
Critiques sur Babelio : ICI
Également disponible en version numérique sur la médiathèque numérique de Dordogne.
Pas lu ce dernier livre de Franck Bouysse. Mais le précédent : "Né d'aucune femme" est terrible , dur et magnifique.
Histoire d'une femme oppressée, malmenée, torturée, qui ne survit que grâce aux mots qu'elle a dans sa tête
"Les mots ils me font sentir autrement, même enfermée dans cette chambre; Ils représentent la seule liberté à laquelle j'ai droit, une liberté que l'on ne peut me retirer puisque personne sait qu'ils existent"
Une lecture très bouleversante.