Ce bel homme en rouge, peint par John Sargent, c’est le docteur Samuel Pozzi, né à Bergerac en 1847. Une rue de la ville et un hôpital perpétuent son nom.
Autour de ce personnage peu commun, chirurgien particulièrement brillant et apprécié des dames de la bonne société pour ses compétences médicales et sa réputation de séducteur, c’est une vision panoramique de la « Belle époque » que nous propose l’auteur, Julian Barnes. On y croise des peintres, des écrivains.
Beaucoup de documentation, photos d’époque, peintures, portraits, lettres des frères Goncourt, témoignages, potins mondains un peu croustillants et plus ou moins vérifiables (p265, l’histoire glauque de la jambe amputée de Sarah Bernardt qui fut marchandée, puis exposée dans un cabinet de curiosités à Bordeaux, mais finalement on se demande si c’était bien la sienne etc… )
Je n’ai pas réussi à le lire entièrement. Trop de tout, en désordre. Impression que l’auteur a rassemblé énormément de matière pour écrire une biographie (ou un roman ?) et qu’il n’a pas pris le temps de trier et de classer. Peut-être est-ce délibéré. Donc, j’ai picoré par ci par là comme dans un almanach. Et y reviendrai peut-être car le regard de Barnes est volontiers caustique et facétieux. Et on apprend pas mal de choses sur cette période d’entre les deux guerres.
Je peux prêter ce livre à qui voudra.