Nous étions 3 larrons
L’un de nous s’appelait Pierre
Pierre Carré de son vrai nom
Quelquefois rond au bout de 14 verres
Il ne faisait plus surface…
À plat !
Tout cela avait commencé en 14
Et côté canon,
De notre péril maître
Lui, il en connaissait un rayon
Mais s’était arrêté en 16
14… 16 et ce fut sa fin
Tandis que nous, les deux résistants
Allant de mal en pis
Devions durer jusqu’en 18.
GB, 11 novembre 2018
Commentaires
Je ne sais pas si nous nous connaissons Tanou, mais votre texte me touche.
Tant de maux entre les mots et les lignes, je ne peux pas le lire sans avoir l'émotion au bord du cœur .
C'est bref mais dense, c'est dit sans fioriture et avec une pincée d'humour.
C'est dit, voilà tout !
Ce texte nous suit longtemps après le point final.
Merci pour votre talent.
Petit hommage !
Poignant en moins de mots que possible !
Beau, original, le texte déborde d'un passé lourd de pertes et de peines toujours présentes.
Wahou ! Quel boulot ! Le "péril maître", tordant !
Bonne journée.