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Vél', ah c' qu'aise, aurait pu écrire le regretté Jean-Pierre Brisset.

 

Et le Prince des Penseurs n’aurait pas eu tort. Car quoi de plus agréable que de pédaler tranquillement et philosophiquement sur un bicycle, invention géniale de l’être humain.

 

Le vél' ne nécessite pas de traduction tant il est clair : le vélocipède !
Le ah exprime l’ahdmiration de celui qui le découvre pour la première fois.

 

… Quoi ?

 

Non il ne s’agit en aucun cas d’ahurissement, car celui ou celle qui se saisit du bicycle ne tarde pas à enfourcher l’engin et à… ramasser quelles bonnes bûches, inévitable prix à payer pour son apprentissage.

 

C’qu’aise : ce qu’on est aise, à l’aise ou encore benaise en saintongeais. Oui mais le C’qu’aise ne s’obtient qu’à l’issue de l’apprentissage. C’en est en quelque sorte la récompense.

 

Je ne peux éviter de mentionner la thèse fantaisiste qui consiste à reconnaître en Vélasquez le nom occulte de Huitzilopochtli, divinité aztèque familière à ceux qui ne jurent que par l’ancien Mexique.

 

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Commentaires

plume bernache
en cycle hop ! et dit

 

 Cyclisme, peinture, littérature…tu en connais un rayon !

luluberlu
Portrait de luluberlu
sûr ! quand l'ancien mec cite

sûr ! quand l'ancien mec cite ça ne peut donner que « Vél', ah c' qu'aise ». Étrange langue que la notre.

 

Par Journal le Figaro — Journal le Figaro de 1909

 

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