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Métaphor s’est invité au remontage de l’éolyre du balcon. Les nœuds, ça le connaît… mais… ouais… c’est pas du travail ça, Monchat Desembrouilles !

Un vieux lacet noir relate à mes pupilles ses anciennes aventures provençales. D’un bout à l’autre s’élabore un dialogue à quatre mini-mâchoires.

La toison de Minalis commence à foncer (tête et échine). Hé, c’est qu’on grandit (bientôt quatre mois).

Ce matin du 14 juillet, Place Granbêta, un grand escogriffe aux bacchantes fleuries se démenait devant un tout petit parterre poilu, en marge de la cérémonie-aux-ficelles : trois pelés et quatre tondus (quelle horreur !) :

 

« Moui, Meschattes et Meschats, nos monuments n’aiment ni nos manières minaudes, ni nos manies menant au néant. Maon… Nez-en-moins nous nommerons nos ennemis à nos municipes. Miaon ! Amen ».

 

Pas mal ce défilé sur les Champs-Élysées (les chats, élisez ?... oui, bien sûr). Sagement assis devant le petit écran nous avons particulièrement apprécié le Quadrille de la Garde Républicaine, d’une difficulté et d’une précision incroyables (quelle horlogerie !), ainsi que le passage de la Légion Étrangère au pas lent (sans s’presser, hé, hé…). En revanche la fumée bleue qui planait… Bonjour les dégâts ! À la tribune-aux-ficelles, rien que du beau monde. Nous avons reconnu nombre de chats illustres autour du Président Chat r’cousu, et pour n’en citer que quelques-uns : Mou’baraque, Mammouth-à-basse, Chapaterreux, Berlusqu’au nid, et Jean Passe… En revanche nous avons regretté l’absence du gros Matou chinois, Mao, et du Chat de Perse, mais pas celle de Pinochat et de Bouchat-Bush. Nos cousins de Birmanie n’avaient pas été invités. Pourquoi ? Au travers du grillage d’un panier à salade, nous avons aperçu R. Ménard.
On a cru comprendre qu’on serait invité à défiler en 2009 avec les Cadets mironton. Il va falloir se préparer sérieusement. 

                                                                                       

Avec zèle, les honorables Mé-ta-fong et Mi-na-ling rendent leurs devoirs à d’humbles sardines de l’Empire du Milieu, encaquées, tête (?!)-bêche, dans un écrin d’argent et baignant dans une huile d’or. Tchi !... À présent ils se détendent au boulminton (billard à chat).

En travestis (pour le Duo des Nonnes de Romini, alias Rossini), Mé et Mi ont bonne mine : ça paye ! Comment ! Iaphora et Mélanie n’apprécieraient-elles pas les efforts compétents de Madame Georgette Lédéchet (pas dans la Dordogne !), leur habilleuse ? Ah, quand même !… On sourira donc pour la photo de famille. Par contre la partie musicale est encore loin d’être au point. Métaphor s’obstine à chanter « miaou » là où il faut, d’évidence, un « mia-iou ». Quant à Minalis il abuse et sur-abuse des « miyi-mi ».

 

Au papyrus volant Mimi reste le meilleur, le plus vif et le plus résistant. C’est moi qui m’en lasse le premier.

 

J’oublie toujours de dépeindre mes deux pensionnaires, leur tenue vestimentaire, en somme.
Métaphor, redingote bleue sur justaucorps blanc. La redingote, à manches demi-longues, porte collier et croupière d’hermine introduisant la queue… du chat, bien sûr. Très seyant. Sur la tête un petit masque méta-vénitien, cachant des mirettes vertes. N’apparaissent que les joues, qu’il a fort belles et la fausse-moustache droitière. Il porte le même bouc barbichu que l’Émir d’Abou Dabi (pas à bout d’habits, lui). Un vrai dandy.
Minalis est plus facile à décrire, quoique sa robe d’hermine soit parcourue de nuances changeantes et en changement (dessus de la tête et des pattes avant s’assombrissant). Seules les oreilles et la queue sont bleues. Min a de beaux yeux bleus. Ces jeunes gens sont très soigneux de leur bel habit. 

                                                                                               

Dernière nouvelle :  

Métaphor et Minalis partent en cure à Ribagnac, chez leur éleveuse. Mais, en souvenir, ils m’ont laissé une maladie de peau. Et c’est du spore de compétition…
Nous interrompons donc ce reportage, mais pour vous faire patienter, nous vous laissons cet aphorisme nostradamique à méditer :

 

Châtaignes qu’horizons traqués y t’offrent Talmie.

 

Adichatz ! en occitan au revoir, adieu et non pas atchoum !

 

(Bon allez, je vous aide : chats teigne coryza trachéite ophtalmie, le pack « Tout en un ! »)

 

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