
Depuis la nuit des temps,
Je suis l’Ami de l’homme,
Je suis venu au monde pour le servir
Dans son labeur,
Traînant, poussant,
Portant, promenant,
Reconnu pour ma force,
Et mon endurance.
Je l’accompagne aussi dans d’autres activités,
Dans une relation faite de sensibilité.
Avec Toi mon Maître
Peut se développer
Dans la Docilité,
Une Complicité, une Amitié.
Je suis ton Compagnon de parcours
T’apportant un peu de bonheur.
Partout où tu veux aller,
À tes ordres donnés avec douceur,
Crinière au vent je te conduirai.
Sache que j’apprécie le respect,
Tout comme toi je suis sensible,
Et face à l’agressivité qui fait peur, je suis hostile...
J’ai été autrefois
Un compagnon de combat
Pour accompagner mon maître dans sa défense,
Mais je n’appréciais pas pour autant la violence.
Je préfère de loin la Liberté
Pour pouvoir m’évader au galop
Seul ou avec un Cavalier sur le dos,
Dans de grandes immensités,
Pour ressentir le vent et les éléments.
Homme mon Ami,
Quand je suis avec toi, soigne-moi,
Sois loyal, je t’obéirai,
Considère-moi avec Bienveillance,
Accorde-moi ta confiance,
Et en échange la mienne je t’accorderai.
Toi et moi ensemble,
Un lien nous rassemble
Nous pouvons avoir une relation paisible,
Parce que nous sommes sensibles.
Toi l’homme qui m’a apprivoisé,
Tu m’as habitué
À côtoyer les humains,
Pour les accompagner sur les chemins.
Tu m’as choisi,
Et je suis ton fidèle ami.


Commentaires
J’avoue ma perplexité. Est-ce une poésie... ou bien une laudation au cheval un peu naïve ? Je dois dire qu'elle n'a pas soulevé mon enthousiasme. C'est gentillet, sans plus. Désolé.