
Quand tu n’as plus
L’appétit d’homme
Quand ce n’est plus
Qu’un verre de rhum
Qui t’emmène en révélation.
Quand tu n’as plus
Que la nuit comme
Nouvelle élue
Pour faire un somme
Et te guider à reculons,
Alors fais ATTENTION
Le temps n’invite que l’image
De la vie qui se joue de toi
Le temps se moque des dommages
Qu’il cause à l’homme qui déchoit.
Quand tu feras
Tes cabrioles
Quand tu chant'ras
D’autres paroles
Alors tu penseras
La vie n’est que babioles...
Depuis le temps
Que le vent muse
Au gré des ans,
L’homme s’amuse
Pour quitter ses barreaux prison.
Il aimerait
Crocher ses rêves,
Il trouverait
Des bords de grève
Qui ressemblent à une ambition.
Mais ATTENTION
Toujours ce temps qui se libère
Des contretemps à contre-emploi
Et dit je t’aime et son contraire
En racontant tous ses émois.
Quand on sera
Partis en rêve
Pour l’au-delà,
Où tout s’achève
On trouvera notre magie,
On trouvera notre folie.
Quand le tunnel
Fera son ombre
Plein d’irréel
De lumière sombre
On construira nos Panthéons
Bâtis d’hier,
De joies, de pleurs,
Pierre après pierre
Que de bonheurs,
On refera nos créations.
Mais ATTENTION
Car le temps s’est prêté au jeu
Des rimes et des parodies.
Le poète a fait des aveux,
Il riait de nos insomnies.
Quand ce sera
Temps incendiaire
Feu, ex, là-bas
Rires d’enfer,
Très près de l’arrivée amie,
J’aurai redessiné nos vies.
