Ami si vous saviez combien dure est l’errance
D’une âme abandonnée aux vents des insoumis,
Qui ne peut entrevoir l’avenir indécis,
Que réservent souvent les amours en partance.
Ami si vous pouviez me donner une chance,
Pour apaiser mon cœur, mon corps endoloris,
Qui n’ont plus ni l’espoir, ni le souffle assagis,
Que donnent l’agrément, la sagesse et l’aimance.
Je tiens par-devers moi tant de beaux souvenirs,
Quand nous partions à deux au gré de nos désirs,
Votre main sur mon bras comblait mon cœur avide.
Aujourd’hui je n’ai rien que le bruit des malheurs,
La douleur qui m’étreint, le regret des bonheurs.
Je meurs de malemort dans un désert aride.
Commentaires
Merci Barzoï. Cela fait du bien un peu de baume au coeur après tant de travail. Et j'aime finalemnt ce poème !
Merci Luluberlu pour votre beau commentaire. Je me sens revivre après avoir tant travaillé sur ce sonnet mais il y a encore des rimes à changer. je verrai cela plus tard. Merci
Je sais que les rimes sont pauvres mais au moins le texte me plaît et je changerai cela si je décide de le présenter à un concours ou de le faire éditer. Mais le texte en sera ou appauvri ou transformé. Il ne viendra plus du coeur !
merci quand même pour votre commentaire
Merci mille fois Brume, cela fait palisir de vous retrouver. Je sasi que les rimes ne sont pas riches mais je verrai cela plus tard si je décide de faire un concours. Pour le moment il me plait ainsi : pur, sans recherches des mots qui changent le sens et la fluidité des vers. Mais pour concourir il faut parfois et lmême très souvent, sacrifier à la beauté du texte.
J'aime la sobriété des sentiments. Ici c'est tout simple mais touchant, l'écriture est d'une belle fluidité.
Une poésie délicate, fraîche, intense.
De la part de Mapisi : il y a des rimes qui ne sont pas conformes à la catégorie classique. Insoumis, indécis, endoloris, assagis : les 4 mots n'ont que le son i en commun. La rime est assonante, c'est une rime pauvre. En classique (tout comme en néo-classique), elle doit être au minimum suffisante (consonne + voyelle ou voyelle + consonne). |
Un sujet délicat qu’il convient d’aborder d’une plume « légère ». Des mots sur des maux, un choix de mots tout en élégance, un sonnet qui me semble bien équilibré. Un goût certain pour les mots anciens comme « aimance » ; j'ai trouvé ceci : « L’aimance ne se substitue pas à l’amour en tant que mot et fragment du réel, elle le prolonge, si bien qu’elle est à la pointe de ses apories, qui sont souvent incarnées dans la passion et sa mythologie » (Maria Zaki).
J’adore absolument, j’adore les portes ouvertes... J’ai goûté la situation, c’est divinement écrit ce cœur qui bat, merci poète pour la lecture.