Embrasse-moi,
Ouvre ton cœur.
Ouvre ton âme et donne-moi ce que tu as.
Ouvre ce coffre.
Ta solitude, je la prends toute et la suspends au grand séchoir de l’univers.
Je prends le tout.
Ainsi ta bouche papillon
et tes lèvres, ses ailes pourpres,
je prends le tout.
Embrasse-moi…
Je te dirai tous ces pays lointains et beaux.
Comment partir sans peur, sans fil, au fil de l’eau.
– équilibre –
Comment souffler sur l’horizon un vent nouveau
Regarde-moi, je suis le doute.
La faille, le gouffre, et l’instant.
Ta fêlure en sillons qui berce
la mélodie des joies anciennes
que tu lissais par habitude
sur le zinc du bar, amarrée.
Regarde-moi, je suis le doute.
Le reflet, l’image, et l’effroi,
ta promesse en lambeaux qui fuit.
Ne pleure pas,
lève ce doute,
embrasse-moi
et suis la route.
Donne-moi ton amour
Donne-moi qui je suis
Et tu verras le jour
Se lever à minuit
Je ferai de tes peines
Un livre de lumière
Que tu liras sans haine
Aujourd’hui comme hier
Et chaque matin blanc
Éclatera la joie
De vivre dans l’instant
De suivre enfin sa voie
Donne-moi ton amour
Donne-moi qui je suis
Tu connaîtras les jours
les jours que l’on chérit
En échange t’en prie
Ouvre-toi… je m’enfuis
Veux-tu belle audacieuse ouvrir la symphonie ?
Alors, embrasse-moi
Lève ce doute et sois !
Que tes rêves, secrets pourtant, poussent en moi dorénavant.
Lien vers la version précédente : ICI
Commentaires
Bon ben je fais un copier/coller de mon commentaire que j'ai mis sous la version modifiée de votre précédent poème
Franchement je suis contente que vous ayez supprimé les dernières lignes de votre poème précédent. Je le trouve plus joli, le rythme effréné dans un souffle passionné n'est pas cassé.
Et j'aime beaucoup ce rajout qui me fait du bien à lire:
"Embrasse-moi…
Je te dirai tous ces pays lointains et beaux.
Comment partir sans peur, sans fil, au fil de l'eau.
– équilibre –
Comment souffler sur l'horizon un vent nouveau"
J'aurais supprimé le dernier vers.
Que de musicalité, d'émotion, de finesse si bien déposées en poèsie. Merci Pussicat, sur la pointe de vos pattes de velours, vous m'avez charmée.