Embrasse-moi !
Ouvre ton cœur.
Ouvre ton âme et donne-moi ce que tu as.
Ouvre ce coffre !
Ta solitude, je la prends toute et la suspends au grand séchoir de l’univers.
Je prends le tout.
Ainsi ta bouche papillon
et tes lèvres, ses ailes pourpres.
Je prends le tout.
Embrasse-moi !
Je te dirai tous ces voyages que nous ferons.
Regarde-moi, je suis le doute.
La faille, le gouffre et l’instant,
ta fêlure en sillons qui berce
la mélodie des jours anciens,
ta seule promesse qui fuit.
Et tes rêves, secrets pourtant, poussent en moi dorénavant.
Lève ce doute,
embrasse-moi
et suis la route.
Donne-moi ton amour
Donne-moi qui je suis
Je tracerai le jour
Je mangerai la nuit
Je ferai de tes peines
Un livre de lumière
Que tu liras sans haine
Aujourd’hui comme hier
Et chaque matin blanc
Éclatera la joie
De vivre dans l’instant
Et de suivre sa voie
Donne-moi ton amour
Donne-moi qui je suis
Tu connaîtras les jours
les jours que l’on chérit
En échange t’en prie
Ouvre-toi... je m’enfuis.
Tu le sais mieux que moi, la nuit est capricieuse
Elle ne se donne pas à qui se croit le prince
Regarde bien comment cet enfant infidèle
La troque impunément contre un caillou de crack
Veux-tu belle audacieuse écouter le final... ?
Alors, embrasse-moi
Lève ce doute et sois.
Commentaires
Franchement je suis contente que vous ayez supprimé les dernières lignes de votre poème précédent. Je le trouve plus joli, le rythme effréné dans un souffle passionné n'est pas cassé.
Et j'aime beaucoup ce rajout qui me fait du bien à lire:
"Embrasse-moi…
Je te dirai tous ces pays lointains et beaux.
Comment partir sans peur, sans fil, au fil de l'eau.
– équilibre –
Comment souffler sur l'horizon un vent nouveau"
Bonjour et merci à vous toutes et tous,
Je vous propose une seconde version et vous dis à bientôt.
J'ai écrit ce poème quelques jours après le départ de ma fille, une nouvelle vie, une nouvelle voie s'ouvrait devant elle... pour nous aussi.
Le doute
Embrasse-moi,
Ouvre ton cœur.
Ouvre ton âme et donne-moi ce que tu as.
Ouvre ce coffre.
Ta solitude, je la prends toute et la suspends au grand séchoir de l'univers.
Je prends le tout.
Ainsi ta bouche papillon
et tes lèvres, ses ailes pourpres,
je prends le tout.
Embrasse-moi…
Je te dirai tous ces pays lointains et beaux.
Comment partir sans peur, sans fil, au fil de l'eau.
– équilibre –
Comment souffler sur l'horizon un vent nouveau
Regarde-moi, je suis le doute.
La faille, le gouffre, et l'instant.
Ta fêlure en sillons qui berce
la mélodie des joies anciennes
que tu lissais par habitude
sur le zinc du bar, amarrée.
Regarde-moi, je suis le doute.
Le reflet, l'image, et l'effroi,
ta promesse en lambeaux qui fuit.
Ne pleure pas,
lève ce doute,
embrasse-moi
et suis la route.
Donne-moi ton amour
Donne-moi qui je suis
Et tu verras le jour
Se lever à minuit
Je ferai de tes peines
Un livre de lumière
Que tu liras sans haine
Aujourd'hui comme hier
Et chaque matin blanc
Éclatera la joie
De vivre dans l'instant
De suivre enfin sa voie
Donne-moi ton amour
Donne-moi qui je suis
Tu connaîtras les jours
les jours que l'on chérit
En échange t'en prie
Ouvre-toi… je m'enfuis
Veux-tu belle audacieuse ouvrir la symphonie ?
Alors, embrasse-moi
Lève ce doute et sois !
Que tes rêves, secrets pourtant, poussent en moi dorénavant.
Bonjour Pussicat
C’est superbe etce texte touche à cœur. Je cite quelques jolies perles de ce collier
« le grand séchoir de l’univers »
regarde-moi je suis le doute... lève ce doute embrasse-moi
Et « Donne-moi qui je suis » une jolie trouvaille !!!!
"La nuit troquée...."
ce texte respire la vie et me plaît beaucoup
Merci Salut cordial Gaston Ligny
Désolé de ne pas partager votre avis RB. Je ne crois pas que la poésie se résume à de la torture intellectuelle. Et franchement, celle-ci au moins est accessible au béotien que je suis. Cela suffit à mon bonheur.
Je trouve ce texte simplement épistolaire. Pas un poème.
Le coup de foudre retentit toujours dans la certitude !
Le pouvoir " De l'Amour " ! ?
Qui s'égare, un peu, beaucoup, à la folie...
On doute !
Trop fébril on est si puissant !
Félicitation !
PS: mon interprétation est trés personnelle et vient pour semer " le Doute " dans tes lignes...
Un texte qui me parle.
Bravo
Merci à Pussicat de rendre la poésie accessible au commun pour « que l’on perçoive bien ». Mon humble avis.
Mais où franchissez-vous les limites du surprenant, de l'emportement, de l'éperdûment ? Trop de choses "bavardes", explicites pour "que l'on perçoive bien". Trop de "poème au simple épaulé-jeté" donc malgré la longueur. Mon humble avis.
Un doute, on l’écrit entre les lignes. Mensonge de la raison, c’est un hommage rendu à l’espoir, mais à force de vivre dans son ombre on en oublie la lumière. L’espoir est juste un poison qui vous maintient en vie.
Juste 2 bémols :
— à partir de « Tu le sais » jusqu’à la fin, la lumière c’est éteinte. À mon humble avis, il aurait fallu s’arrêter à « Ouvre-toi... Je m’enfuis. »
— « Je te dirai tous ces voyages que nous ferons. » j’aurais plutôt écrit : « Je te dirai tous les voyages »... mais je ne suis pas l’auteur.
Florilège :
« Ta solitude, je la prends toute et la suspends au grand séchoir de l’univers. »
« Ainsi ta bouche papillon
et tes lèvres, ses ailes pourpres. »
« Regarde-moi, je suis le doute.
La faille, le gouffre et. l’instant,
ta fêlure en sillons qui berce
la mélodie des jours anciens,
ta seule promesse qui fuit. »