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Embrasse-moi !
Ouvre ton cœur.
Ouvre ton âme et donne-moi ce que tu as.
Ouvre ce coffre !
Ta solitude, je la prends toute et la suspends au grand séchoir de l’univers.

Je prends le tout.
Ainsi ta bouche papillon
et tes lèvres, ses ailes pourpres.
Je prends le tout.

Embrasse-moi !
Je te dirai tous ces voyages que nous ferons.
Regarde-moi, je suis le doute.
La faille, le gouffre et l’instant,
ta fêlure en sillons qui berce
la mélodie des jours anciens,
ta seule promesse qui fuit.
Et tes rêves, secrets pourtant, poussent en moi dorénavant.
Lève ce doute,
embrasse-moi
et suis la route.

Donne-moi ton amour
Donne-moi qui je suis

Je tracerai le jour
Je mangerai la nuit

Je ferai de tes peines
Un livre de lumière

Que tu liras sans haine
Aujourd’hui comme hier

Et chaque matin blanc
Éclatera la joie

De vivre dans l’instant
Et de suivre sa voie

Donne-moi ton amour
Donne-moi qui je suis

Tu connaîtras les jours
les jours que l’on chérit

En échange t’en prie
Ouvre-toi... je m’enfuis.

Tu le sais mieux que moi, la nuit est capricieuse
Elle ne se donne pas à qui se croit le prince
Regarde bien comment cet enfant infidèle
La troque impunément contre un caillou de crack

Veux-tu belle audacieuse écouter le final... ?

Alors, embrasse-moi
Lève ce doute et sois.

 

 

5.04
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Commentaires

brume
Portrait de brume
Bonjour Pussicat

Franchement je suis contente que vous ayez supprimé les dernières lignes de votre poème précédent. Je le trouve plus joli, le rythme effréné dans un souffle passionné n'est pas cassé.

Et j'aime beaucoup ce rajout qui me fait du bien à lire:

"Embrasse-moi…
Je te dirai tous ces pays lointains et beaux.
Comment partir sans peur, sans fil, au fil de l'eau.
– équilibre –
Comment souffler sur l'horizon un vent nouveau"

Pussicat
Portrait de Pussicat
Bonjour et merci à vous

Bonjour et merci à vous toutes et tous,

Je vous propose une seconde version et vous dis à bientôt.

J'ai écrit ce poème quelques jours après le départ de ma fille, une nouvelle vie, une nouvelle voie s'ouvrait devant elle... pour nous aussi.

 

Le doute

 

Embrasse-moi,
Ouvre ton cœur.
Ouvre ton âme et donne-moi ce que tu as.
Ouvre ce coffre.
Ta solitude, je la prends toute et la suspends au grand séchoir de l'univers.

Je prends le tout.
Ainsi ta bouche papillon
et tes lèvres, ses ailes pourpres,
je prends le tout.

Embrasse-moi…
Je te dirai tous ces pays lointains et beaux.
Comment partir sans peur, sans fil, au fil de l'eau.
– équilibre –
Comment souffler sur l'horizon un vent nouveau

Regarde-moi, je suis le doute.
La faille, le gouffre, et l'instant.
Ta fêlure en sillons qui berce
la mélodie des joies anciennes
que tu lissais par habitude
sur le zinc du bar, amarrée.

Regarde-moi, je suis le doute.
Le reflet, l'image, et l'effroi,
ta promesse en lambeaux qui fuit.

Ne pleure pas,
lève ce doute,
embrasse-moi
et suis la route.

Donne-moi ton amour
Donne-moi qui je suis

Et tu verras le jour
Se lever à minuit

Je ferai de tes peines
Un livre de lumière

Que tu liras sans haine
Aujourd'hui comme hier

Et chaque matin blanc
Éclatera la joie

De vivre dans l'instant
De suivre enfin sa voie

Donne-moi ton amour
Donne-moi qui je suis

Tu connaîtras les jours
les jours que l'on chérit

En échange t'en prie
Ouvre-toi… je m'enfuis

Veux-tu belle audacieuse ouvrir la symphonie ?

Alors, embrasse-moi
Lève ce doute et sois !

Que tes rêves, secrets pourtant, poussent en moi dorénavant.

Pussicat

gaston ligny
Bonjour PussicatC''est

Bonjour Pussicat

C’est superbe etce texte touche à cœur. Je cite quelques jolies perles de ce collier

« le grand séchoir de l’univers »

regarde-moi je suis le doute... lève ce doute embrasse-moi

Et « Donne-moi qui je suis » une jolie trouvaille !!!!

"La  nuit troquée...."

ce texte respire la vie et me plaît beaucoup

Merci Salut cordial Gaston Ligny

 

 

luluberlu
Portrait de luluberlu
Désolé de ne pas partager

Désolé de ne pas partager votre avis RB. Je ne crois pas que la poésie se résume à de la torture intellectuelle. Et franchement, celle-ci au moins est accessible au béotien que je suis. Cela suffit à mon bonheur.

RB
Portrait de RB
Texte

Je trouve ce texte simplement épistolaire. Pas un poème.

Écrire, c'est se tenir à côté de ce qui se tait
Jean-Louis Giovannoni - extraits de Pas japonais

Manuella
Portrait de Manuella
Le coup de foudre retentit

Le coup de foudre retentit toujours dans la certitude !

Le pouvoir " De l'Amour " ! ?

Qui s'égare, un peu, beaucoup, à la folie...

 

On doute !

 

Trop fébril on est si puissant !

 

Félicitation !

 

PS: mon interprétation est trés personnelle et vient pour semer " le Doute " dans tes lignes...

enlightened

tanou
Un texte qui me parle. Bravo

Un texte qui me parle.

Bravo

Ne demande pas ton chemin, tu risquerais de ne pas te perdre.

luluberlu
Portrait de luluberlu
Merci à Pussicat de rendre la

Merci à Pussicat de rendre la poésie accessible au commun pour « que l’on perçoive bien ». yes Mon humble avis. pleasantry

RB
Portrait de RB
Un cri sincère, sans doute

Mais où franchissez-vous les limites du surprenant, de l'emportement, de l'éperdûment ? Trop de choses "bavardes", explicites pour "que l'on perçoive bien". Trop de "poème au simple épaulé-jeté" donc malgré la longueur. Mon humble avis.

Écrire, c'est se tenir à côté de ce qui se tait
Jean-Louis Giovannoni - extraits de Pas japonais

luluberlu
Portrait de luluberlu
Un doute, on l’écrit entre

Un doute, on l’écrit entre les lignes. Mensonge de la raison, c’est un hommage rendu à l’espoir, mais à force de vivre dans son ombre on en oublie la lumière. L’espoir est juste un poison qui vous maintient en vie.

Juste 2 bémols :

— à partir de « Tu le sais » jusqu’à la fin, la lumière c’est éteinte. À mon humble avis, il aurait fallu s’arrêter à « Ouvre-toi... Je m’enfuis. »

— « Je te dirai tous ces voyages que nous ferons. » j’aurais plutôt écrit : « Je te dirai tous les voyages »... mais je ne suis pas l’auteur.

Florilège :

« Ta solitude, je la prends toute et la suspends au grand séchoir de l’univers. »

 

« Ainsi ta bouche papillon
et tes lèvres, ses ailes pourpres. »

 

« Regarde-moi, je suis le doute.
La faille, le gouffre et. l’instant,
ta fêlure en sillons qui berce
la mélodie des jours anciens,
ta seule promesse qui fuit. »

 

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