Vous écoutez le bruit de l’eau : ICI (les exos)
Le bruit de l’écoulement de l’eau emplit l’espace du jardin serein.
Le calme s’infiltre insidieusement.
Il m’inonde de son doux murmure.
L’agitation de la ville fuit comme par magie.
J’ai fui un instant le tumulte incessant de la ville qui m’assaillait.
Je me sentais malmenée par un torrent furieux.
À présent le calme court en moi.
Je me désaltère à cette source résurgente avec bonheur : la paix.
Commentaires
J'aime bien l'image du tumulte de la ville qui te malmenait "comme un torrent furieux",
Le calme qui "s'infiltre" et qui "inonde": Deux verbes très imagés, judicieusement empruntés à l'eau.
Pour pinailler, je trouve aussi que "serein" est de trop… De même la répétition de "fuir".
Un jardin zen, un texte zen, dont la lecture rend…zen !
Merci.
Un texte vrai, une émotion qu'on a envie de suivre.
Sur l'écriture, je trouve dommage d'avoir fait deux répetitions consécutives avec "la ville fuit et j'ai fui la ville"
L’agitation de la ville fuit comme par magie.
J’ai fui un instant le tumulte incessant de la ville qui m’assaillait
C'est simplement apaisant, rien d'autres à ajouter, juste écouter et se poser près de la fontaine.
Vous m'avez invité dans votre jardin et je suis restée me détendre.
j'ai envie de dire que selon moi le mot "serein" est de trop, il n'est pas utile de préciser que l'espace du jardin est serein. Votre écriture nous fait déjà bien sentir l'ambiance à laquelle le lecteur est plongé.