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« La violence engendre la violence. »

de Eschyle 

 

 

Ce matin, Chronopost m’a livré le paquet.  

 

Pas mal, le coursier. Un peu « bling-bling » – teint mat, Ray-Ban, dentition à l’Email diamant, chemise ouverte sur ses poils de primate – mais beau mec. Il me remet le colis. Je signe le reçu, un sourire jusqu’aux oreilles. « Un bijou, je parie, » me dit le playboy, en glissant au passage un regard dans l’échancrure de mon peignoir. 

 

« Dans le mille, connard », je pense, avant de lui claquer la porte au nez. 

 

C’est la troisième livraison en moins de deux mois. Bon rythme. La machine est lancée, à présent. Bientôt, elles sauront et elles comprendront ; et quand elles comprendront, c’est sûr, elles vont se chier dessus.

 

Je retire l’emballage. Le réceptacle est identique aux deux premiers : une boîte en plastique ordinaire, mais avec un ruban qui entoure l’enveloppe habituelle. C’est ce que je lui ai dit au type : la boîte, je m’en fous, mais le ruban, j’y tiens vraiment. Depuis toute petite, j’aime les rubans ; ça me rappelle Noël, les cadeaux, tout ça, quoi. En tout cas, il a vraiment assuré, lui. Avec ces gars de l’est, pas de mauvaise surprise, c’est du sérieux. 

 

J’ai du mal à contenir mon excitation, mais je veux faire durer le plaisir, jouir de mon nouveau triomphe. Je défais le nœud avec soin, saisis l’enveloppe, la décachète et ressors la photo. L’image n’est pas très bien cadrée. L’animal devait encore bouger pendant qu’on le photographiait. Pas grave, je reconnais la bête. Je tiens le cliché entre mes doigts en veillant à ne pas être en contact avec les traces sombres qui entachent les bords. Je ne tremble presque plus, désormais. L’habitude, sans doute. Le métier qui rentre, Nora, dit souvent mon père. 

 

Papa, si seulement tu voyais la gueule du métier… 

 

J’attends encore un peu. Savourer l’instant, la victoire. Puis, comme je l’ai fait pour les deux précédentes, j’approche la photo contre mon oreille, avant de fermer les yeux, concentrée. Rien. Pas un bruit. « Ah c’est sûr que ça rigole moins, maintenant ! » Tiens, la revoilà, elle. La voix. Je l’ai appelée Lola. C’est une voix d’enfant. De temps en temps, Lola débarque, comme ça, sans prévenir. Elle revient à l’improviste se loger dans mon crâne, se met à causer, donne son avis sur tout et sur rien, puis disparaît pendant plusieurs jours. 

 

Enfin, j’ouvre le boîtier. L’odeur d’éther est forte, mais à ça aussi, je m’y suis fait. Je regarde à l’intérieur et, soudain, comme la dernière fois, je suis prise d’un fou rire nerveux, saccadé. Le son expulsé de ma gorge a quelque chose de laid, de monstrueux. Sur mon visage des larmes coulent, une douleur irradie mon bas-ventre, tandis que mes côtes, elles, me font un mal de chien. La crise finit enfin par s’estomper. Je recouvre mon calme. En étouffant un gloussement, je referme la boîte, me dirige dans ma chambre où je range mon nouveau trésor à côté des deux autres, bien alignés sur la table de nuit. C’est pas encore une collection, mais ça commence à avoir de l’allure. Au train où ça va, j’aurai toute la panoplie avant la fin de l’été. Les cinq trophées. « Pour le 27 juillet, ça serait rigolo », intervient la fillette. Tu as raison Lola, ça me ferait un chouette cadeau d’anniversaire…

 

L’odeur – aigre, écœurante – ressurgit. Violemment. Cette émanation-là, pas moyen de m’y habituer. D’un coup, elle emplit mes narines, me prend à la gorge. Un goût acide me monte aux lèvres. Je suffoque. Prise de convulsions, je me précipite dans la cabine de douche, fais couler l’eau avant de me foutre en dessous sans prendre la peine de me déshabiller. Et, à genoux, je gerbe le peu que j’ai dans l’estomac. Puis, je me verse sur le corps tout ce qui me tombe sous la main, lotions, crèmes, shampoing ; et avec le gant de toilette, je me lave des pieds à la tête pendant des plombes. Enfin, je sors, quitte la salle de bain, encore vaseuse, laisse tomber par terre le peignoir trempé et titube, à poil, en direction du salon. 

 

Sur la télé allumée, Leymergie et son sourire de faux jeton lancent les infos de sept heures trente débitées par le gendre idéal. Canonisation de Pie XXIII, tension en Ukraine, élections européennes. À Rio, la misère est priée par Michel Platini de la mettre en veilleuse pour ne pas perturber la prochaine Coupe du monde. Enculé, va. Fin du flash. Un tour de la planète en cinq minutes chrono. Mais rien sur Marseille. Pas un mot sur ce qui s’est passé. Trop tôt, peut-être. « Patience, ma fille, me dis-je, patience, ça va venir. »

 

J’enfile un long t-shirt troué et végète devant MTV et ses clips. À bientôt soixante-dix piges, Bowie est encore diablement sexy. Debout sur le canapé, le cul à l’air, je danse sur « China girl » quand mon téléphone se met à vibrer. Caro. Fait chier la frangine. Oui, ça va. Non, j’y suis pas allée. Parce que. Je sais pas. Des crétins à Pôle emploi. M’en fous. Je sais pas. Parce que. Tu m’emmerdes, là, c’est clair ? C’est ça, ciao.       

 

Je bosserai pas, même pas en rêve ; en tout cas pas avant d’avoir terminé. C’est sûr, je peux pas lui expliquer ça à Caroline, ni à elle ni aux parents. Ils savent rien et ça vaut mieux ; déjà qu’ils s’inquiètent pour rien. Ma petite Nora chérie, tu t’en sors, toute seule, là-bas ? Mal maman, si tu veux savoir, je m’en sors mal. Mais, te bile pas, en un an, elle a grandi, ta gamine. Et vachement appris aussi ! Un genre de formation accélérée, tu vois ; et aujourd’hui, ta-dah, j’ai mon diplôme, un putain de Master, tu le crois ça !? J’espère que t’es fière de moi. Quelle matière ? La haine. Oui, maman, LA HAINE. Sinon, merci de penser à me renvoyer du fric, s’il te plaît, beaucoup de fric, parce que mon Serbe me coûte un max. 

 

Journal de huit heures trente toujours sur Télé Matin. La boule au ventre, je fixe l’écran en me rongeant les ongles et la peau jusqu’au sang. À la fin des infos, toujours rien. Je ne tiens déjà plus en place. Bouger, vite. J’enfile jean-baskets, claque la porte et descends les escaliers à la volée. Dehors, la Canebière souffre sous la canicule. Les rues empestent. Énième grève des éboueurs, les poubelles dégueulent de partout, mais les chats, eux, se régalent. J’ai une heure devant moi avant les prochaines news. Mains dans les poches, capuche sur la tête façon racaille, je marche d’un pas rapide. Derrière mes lunettes de soleil, je flingue les gens à bout portant. « Bang Bang », fait Lola dans ma tête. J’ai l’impression qu’on s’écarte sur mon passage – les mecs surtout – comme s’ils savaient tous de quoi j’étais capable et qu’ils avaient peur. « Bouh ! » fait la môme avant de faire résonner dans mes oreilles son rire de gosse. À moins que je sente mauvais. C’est ça, en fait : j’empeste. J’ai beau me laver dix fois par jour, rien à faire, je schlingue pire que les ordures qui tapissent les trottoirs. Hey, c’est pas ma faute, OK ? Ce sont elles. Les hyènes. La nausée revient à la charge. Je sprinte jusqu’à chez moi, me désape, saute sous la douche, tourne les robinets, dont celui de gauche, à fond. L’eau glacée crachée du pommeau me fait hurler. La puissance du jet me transperce l’épiderme et provoque un fracas d’ossements à l’intérieur de ma carcasse. J’agrippe le gel, vide le bloc sur mon corps, reprends le gant et, la mâchoire serrée, je m’acharne comme une tarée sur cette peau puante.  

 

Dix heures passées. Je comate sur le canapé en fumant mon deuxième pétard. Le dernier journal du matin n’a rien donné, va falloir attendre celui de treize heures. Pourquoi ils n’en parlent pas, putain ? Je tire une autre taf sur mon joint et lentement, je sombre dans un semi-sommeil… avant d’être réveillée en sursaut par des vibrations. Un texto. Merde, c’est lui, Sébastien. Il s’accroche, s’inquiète, veut savoir. Faut dire qu’il n’a rien compris, le pauvre. Ça se passait bien, nous deux, non ? Pourquoi t’as tout foutu en l’air, Nora, pourquoi ? C’est vrai que ça collait bien. Gentil, mignon, attentionné. Le Prince, quoi. Pas celui qu’on trouve dans le rayon biscuiteries hein, nan, le vrai, enfin presque, manquait plus que le canasson. Il s’est passé, quoi ? J’ai fait quelque chose de mal ? Nan, t’as rien fait de mal, Seb. Cherche pas à comprendre, seulement nous deux, c’est mort. Toi, moi, la belle histoire et les violons par-dessus, oublie. Pour ton info, tout s’est terminé, le soir du 11 décembre, au parking Gambetta, voilà. C’est la faute à pas de chance. Et aux hyènes. Maintenant, sois gentil, lâche l’affaire, fous le camp, trouve une autre fille. Et puis, si tu voyais ce que je fais aujourd’hui, je t’assure, tu prendrais tes jambes à ton cou, direct. Crois-moi, t’es amoureux d’une barge, d’une allumée ; alors s’il te plaît, va-t’en, c’est mieux pour toi.

 

L’odeur est revenue. Plus forte encore. Ce mélange d’eau de Cologne rance et de transpiration est insupportable. Je le sens partout, de la pointe de mes cheveux jusque sous mes ongles. Quoi que je fasse, elle ne part pas. C’est à se flinguer. « OK, à nous deux, salope, je fais en ricanant, je vais te régler ton compte une bonne fois pour toutes. » Je me fais couler un bain, verse de la mousse dedans avant de quitter l’appartement en trombe direction la droguerie et le magasin Philips, à deux rues d’ici. Quand je remonte et retourne dans la salle de bain, l’eau a presque débordé. Soudain, je stoppe devant la glace, tétanisée. Le choc, putain. Tu manges bien, au moins ? me demande la famille à chaque appel. Bien sûr que je mange, qu’est-ce que vous croyez, vous autres ? Je bouffe trop d’ailleurs, même que je suis devenue boulimique. Véridique, je m’empiffre. De rage. 

 

Le regard rivé sur le miroir, je frissonne devant mon reflet. Je ressemble à une survivante d’Auschwitz ou pire, un cadavre. « T’étais jolie avant, tu sais », me dit Lola d’un ton qui se veut moqueur mais où perce une infime tristesse. « Ta gueule, la mioche », je dis à voix haute. D’une main ferme, j’ouvre la boîte cartonnée, saisis le rasoir électrique qui s’y trouve et le branche. « Non, fais pas ça, s’il te plaît ! » me supplie soudain Lola. Face à la glace, j’esquisse un sourire sadique. Je ferme les yeux. Et me rase la tête. Tandis que ma chevelure tombe par poignées sur mes épaules squelettiques, j’entends la petite fille sangloter. « Ferme-la, espèce de merdeuse, je fais en ravalant mes larmes, ferme-la, je te dis ! » Je m’immerge dans le bain et sors du sac en plastique le papier abrasif acheté à la droguerie. « À l’assaut ! » que je crie avant de laisser éclater un rire ignoble, obscène. Tête, bras, jambes, seins, fesses, tout y passe. Je frotte de toutes mes forces. Sans jamais cesser de racler le verre sur ma peau, je me mets à gueuler, à chanter pour recouvrir tous les bruits qui me vrillent les tympans : les rires gras et les injures des hyènes, les reproches de la frangine, de mes vieux, les questions de Sébastien et les pleurs de cette emmerdeuse. De mon crâne rasé s’échappent des fines gouttes de sang qui tombent sur mes cils, roulent sur mes joues et viennent colorer les nuages mousseux du Petit Marseillais. 

 

Hier matin, le corps d’un jeune homme a été retrouvé dans une impasse. La victime a été atrocement mutilée, ses organes génitaux arrachés. C’est le troisième crime depuis le début de l’été. Selon la police, le mode opératoire est sensiblement identique aux deux précédents meurtres. On parle déjà d’un tueur en série. La population est…    

 

Treize heures cinquante. Les informations sont terminées depuis un moment, mais je ne bouge pas. Immobile au milieu du salon, nue, le regard fiévreux et les poings serrés, je ne décolle pas de l’écran, galvanisée par la fureur et la jubilation. Je ne sens même pas les élancements brûlants de ma chair boursouflée, à vif.

 

Voilà, les hyènes sont prévenues. 

 

Bientôt, la peur va changer de camp. C’est à leur tour, maintenant. L’insomnie, les cauchemars, la parano, la sueur et la pisse sur les draps, les hurlements en pleine nuit, la folie, tout ça c’est pour eux, désormais. Cadeau de Nora la violée à la horde de fauves, à la meute de charognards. Continuer la chasse. Finir le job. Jusqu’au bout. J’irai jusqu’au bout. Je vais les traquer, les retrouver et arracher leur vie, leurs couilles pour m’en faire un collier. 

 

Un par un, jusqu’au dernier.

Tous. 

Je les aurai tous.

 

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Commentaires

Croisic
Je suis heureuse que

mon commentaire ait été fructueux car,

en aucun cas je n'ai voulu être négative ou désagréable... j'ai aimé ce texte.

Je suis certaine que l'auteur a suffisamment de talent et de souffle pour peaufiner cette belle proposition.

Merci.

 

 

brume
Portrait de brume
Bonjour Widjet

Et bien quelle surprise!

Je vais être honnête j'ai déjà lu cette nouvelle mais je ne suis pas allée relire mon commentaire, je souhaite exprimer mon ressenti d'une autre manière.

 

forme: le rytme alerte et brusque, le ton enragé et souffrant, l'atmosphère est éprouvante. Et quand à la ponctuation personnellement pour moi elle est parfaite, car chaque ponctuation souligne bien la tonalité ainsi que les émotions de Nora.

Fond: La forme sert bien les émotions complexes, mélangés de l'héroïne, la folie de Nora passant à vif d'un sentiment à un autre. Je suis plutôt rassurée que l'auteur ait ajouté de la "vie" autour de Nora (le journal télévisé, la Canebière, David Bowie, apparition furtive de son entourage: petit ami, la soeur, mère).

pour le côté négatif: faudrait éviter de trop faire la pub des marques: ray ban, Email Diamant, magasin Phillips, le Petit Marseillais, à force ça craint. et parfois ça dessert l'impact qu'une phrase souhaite donner: "De mon crâne rasé s'échappent des fines gouttes de sang qui tombent sur mes cils, roulent sur mes joues et viennent colorer les nuages mousseux du Petit Marseillais"

Quand à la fin il est inutile de préciser qu'elle a été violée, je pense que le lecteur l'a très bien compris. sauf celui qui n'a pas trop de jugeotte et ça l'auteur ne peut rien y faire.

 

jfmoods
Portrait de jfmoods
Je me permets de suggérer les

Je me permets de suggérer les deux virgules suivantes...

 

« Sur mon visage, des larmes coulent... »

« Bouh ! » fait la môme, avant de faire résonner dans mes oreilles son rire de gosse. »

… et cette troisième, après l'adverbe...

« Je tire une autre taf sur mon joint et, lentement, je sombre dans un demi-sommeil. »

 

Un certain nombre de procédés assurent la réussite de cette nouvelle. On peut ainsi mentionner...

- la focalisation interne

- le présent de narration

- la voix intérieure du personnage

- l'alternance, assez régulière, des phrases (simples ou complexes, à l'avenant : nominales, verbales, infinitives)

- la ponctuation expressive (points d'exclamation, d'interrogation)

- le recours à l'italique

- le recours à l'écriture en lettres majuscules

- un balisage suffisamment explicite de l'événement traumatique

- un balisage efficace des contextes (familial, amoureux, social) au fil du récit

- la thématique obsédante de la puanteur qui, avec d'autres éléments (la boulimie, la tonsure), signale la désagrégation progressive de l'identité

- le cérémonial bien rôdé, obsédant, halluciné, de la vengeance (le bras armé, la réception du colis, la boîte posée sur la table de nuit, le compte-rendu médiatique qui officialise l'impitoyable châtiment et entretient la terreur, l'image du collier).

 

Merci pour ce partage !

la poussière
Un texte dur, la violence du

Un texte dur, la violence du personnage détruit est bien rendue, bien exprimé, trés réaliste.

Peut être, qu'heureusement, on est dans une histoire, et que ça le reste...

Meme si, comme dit dans un autre commentaire, c'est du déjà lu, c'est bien.

 

Croisic
Je suis bien ennuyée, car j'ai aimé cette lecture mais,

j'ai l'impression d'être dans le Xème thriller de Jean Christophe Grangé ou d'un de ces auteurs scandinaves que j'aime tant lire.

C'est très bien écrit mais - pour moi bien sûr - ce n'est pas du "tout neuf" !

Préciser qu'il y a eu viol n'est pas utile, le lecteur comprend.

Merci.

 

 

luluberlu
Portrait de luluberlu
C’est saignant : on taille à

C’est saignant : on taille à la « serbette » dans le vif. Pour ce Commentaire je fais dans le lapidaire, encore que des bijoux auraient mérité un écrin plus luxueux. Le coup du papier abrasif est particulièrement décapant. Brrr ! La dégradation progressive de la personnalité est bien rendue.

Le style est efficace, néanmoins :

1) je n’aurai pas évoqué le viol. Le lecteur est capable de deviner, et quand bien même, le laisser dans le doute n’est pas mal non plus.

2) j’aurai capitalisé sur la folie, la voix intérieure. Ça aurait donné quelque chose de plus torturé, trouble et fouaillé (encore qu’en ce qui concerne ce point, on soit servi). Plus pathologique également. Là, on est un peu à l’extérieur avec Nora, comme s’il y avait une prise de distance.

3) J’ai parfois buté sur la ponctuation qui me parait un tantinet excessive et nuit à la dynamique (ou la rythmique). Quelquefois l’absence de ponctuation pour précipiter la lecture, mais également pour rallonger les phrases, les faire délirer, peut être un bon procédé car le lecteur n’a alors rien pour se raccrocher.

4) J’ai trouvé le style un peu trop léché, pas assez dérangeant. D’où cette prise de distance. Nora y participe (rapport du je à elle me semble-t-il) : je n’arrive pas à le formuler clairement ; désolé.

5) TF1 ? pourquoi pas...

 

Un texte posté chrono et lu de même.

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