Aux souvenirs passés, la caresse du temps
Reflète tout l’émoi de la petite enfance
Lorsque les jours trop courts apportaient l’espérance
De cadeaux désirés... immérités pourtant ?
Le doute s’installait, les vacances prochaines
Embellissaient encor les instants à venir,
L’effort qui s’imposait permettait de tenir
Jusqu’au moment rêvé des heures plus sereines !
Le mystère palpable était déjà bonheur,
L’espoir de jours meilleurs offrant mille promesses
D’amour et de chaleur, d’ineffables richesses,
S’infiltrait doucement dans le profond du cœur.
Mais le Père Noël n’avait pas d’existence,
Les présents découverts par un matin frileux
Modestement offerts, mais pourtant fabuleux,
N’avaient rien à devoir à sa seule présence.
Et c’est beaucoup plus tard que l’enfant a compris
Le rôle des parents, souvent les sacrifices
Partagés dans l’amour de deux êtres complices,
Comblés par la splendeur d’un beau regard surpris.
Commentaires
Plus je te lits pème plus tu m'enveloppes.
C'est très beau, je n'ai rien d'autre à dire.