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Désireuse d’apporter sa contribution au combat pour l’égalité des sexes, la jeune Académie MIMADODU* fait les propositions suivantes :
Chacun sait que la langue française a grand besoin d’être normalisée et homogénéisée. Conjugaisons, genres, désinences, lettres redoublées ou non, accord du participe passé, etc. où règne la plus grande pagaille.

 

Nous désirons apporter notre modeste contribution au domaine des genres.
Ainsi, et à l’instar des langues anglo-saxonnes, où l’adjectif possessif prend le genre du substantif qui le suit :
ex. Cécile prend son crayon deviendrait C. prend sa crayon.
Ce qui, partant d’un bon sentiment, reste insatisfaisant.

 

Allons donc plus loin et accordons le genre du complément sur celui du sujet :
Cécile prend sa crayonne. Quand à Vincent il courra sur le chaussé à tout allur lors du prochain Téléthon.
Une singularité de la langue française est de faire précéder les mots féminins commençant par une voyelle d’un adjectif possessif masculin. Oui, vous avez bien lu !
Ex. son aptitude à écrire des bêtises.
Un vrai scandale et soi-disant par euphonie. Tu parles !
Eh bien, nous rectifions cette bizarrerie en nous nous inspirant de nos cousins et cousines italien(ne)s de la façon suivante :
sa n’aptitude à…. N’est-ce pas charmant… et logique !?

 

Appliquons nos propositions à un texte, écrit d’abord par une femme, galanterie oblige :
Nos cavalières avaient belle de suivre la large boulevarde sablée qui longeait les nouvelles mures de cette côtée de la citée… . la gênoise se retournait tandis que chacunes commentaient avec intérête et force quolibettes… .

C’est à vous, Monsieur… .
Il se dirigea vers le bibliotek qui occupait un parti de l’un des murs. Il appuya sur le moulur et saisit son épé pour lui trancher le col. Pitié ! clama l’infortuné chambrier… et bla, bla, blatte… .

 

Nous dédions ce texte
à Madame le Ministre du Logement, Cécile Duflot,
désormais Madame la Ministresse de la Logementhe, Cécile Delaflotte.    

* L’Académie MIMADODU regroupe trois spécialistes se complétant :
Mesdemoiselles Mi-you et Ma-hou, jeunes mais prometteuses linguistines. Mi-you est l’autoresse d’une thèse sur les langues effleurantes. Ma-hou a étudié les langues égratignantes.

 

Timon Dodu, au clavier. 09,13

 

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Commentaires

Escampette
Un texte qui peut-être

Un texte qui peut-être amusant mais qui est en tout cas intéressant, soulever les rigidités de la langue française en calquant les règles sur d'autres langues, c'est une idée. Ce texte aurait pu être davantage amusant pour le lecteur en proposant des exemples plus courts moins difficiles à décrypter, analyser.

 

Merci.

luluberlu
Portrait de luluberlu
Oups ! j’ai lu la définition

Oups ! j’ai lu la définition de « désinence » (ICI), et, de même que le morphème, je crois que je vais être radical : j’y ai compris que couic ! manque de flexibilité sans doute. Donc j’approuve les propositions de cette académie... Cependant, je ne puis m’empêcher de me poser la question : comment vais-je corriger un tel galimatias ?

Alors, bon ! je préfère quand c’est flexionnel. :pComme la langue française par exemple. yes « Effleurante » si possible.

barzoi (manquant)
Réforme

je me suis bien amusée.

la poussière
un peu ardu à lire mais bien

un peu ardu à lire mais bien marrant

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