
Concours. Règles ICI.
Samedi 21 novembre 2015
11 h 49
Ce n’était pas comme ça que cela devait se passer !
Mes larmes de révolte me confrontent à mon impuissance, à mon amertume de vivre, et de devoir mourir.
Pourquoi ?
Cette douleur me « HANTE ».
Pourquoi !
La vie se découvre au bord du sentier où nous nous promenons, rêveurs.
Au petit matin nous goûtons la plénitude du silence, à l’écoute des battements de la nature.
L’infime nous entraîne aux confins de « l’ÊTRE ».
La merveille du rassemblement de l’expansion de poussières, qui pleuvent en pleine lumière tamisée, nous fait naître.
De notre accord, qui s’est inquiété ?
Primitivement, accablés par la souffrance nous nous extrayons à bout de souffle, portés par un flot de chaleur virginale.
Propulsés dans le BONHEUR !
La délicatesse de la berceuse qui nous reçoit avec le sourire de l’accomplissement, la poitrine serrée de l’étonnement de notre fragilité, se fie à son instinct. Les yeux emplis déjà d’inquiétudes, tues. Doucement pressés, élevés contre le gonflement nourricier si sucré.
Nous sommes entrés !
L’accomplissement, maintenant, nous attend impatiemment.
Voilà tout est joué !
Accueillerons-nous ce cadeau ?
Placés au centre de la petitesse de notre conscience, nous pardonnerons-nous nos erreurs répétées vers l’apprentissage ?
Accepterons-nous les embûches jalonnant la recherche de la compréhension ?
Atteindrons-nous la sagesse de l’abandon salvateur ?
Serons-nous enfin apaisés par la délivrance du retour à la Terre, par toute la magnificence de l’amour parcouru, alors que le sablier ne sera jamais retourné ?

Commentaires
Un partage spirituel, merci, j'ai adoré.
Bonjour Manuella,
Ma phrase préférée:
"L'infime nous entraîne aux confins de l'Être"
et je retiens quelques belles expressions:
"la délicatesse de la berceuse qui nous reçoit"
et surtout :
"le sablier ne sera jamais retourné"
Un texte qui sucite des questionnements existentiels...
mais finalement :
Qui sait si ce n'était pas comme ça que ça devait se passer ?
Bonjour,
Bon mon commentaire ne sera pas des plus constructifs, je vous prie de m'en excuser.
Je n'accroche pas. Je ne comprends pas. Un langage qui ne me parle pas.
Désolée,
Escampette
C’est amusant, mais le commun des mortels que je suis a tout compris aussi, parce que la « genèse », en tant que judéo-chrétien de culture, je sais ce que c’est. Je précise que La Rousse n’y est pour rien (dans la genèse). Quant au sens profond de la vie, il aurait pu être exprimé plus « simplement » (si je puis dire). Pour ce qui est du trouble, en l’occurrence, il s’agit plutôt du style... Parce qu’entre limpide et lipide, il suffit d’enlever une lettre.
C'est amusant, moi j'ai tout compris.....manque juste à l'intitulé une petite précision pour que le commun des mortels comprenne ce récit et afin que le salmigondis devienne un délicieux ragout !!!! Je propose...naissance et origine de la vie.
Pour genese, se réferer au Larousse et tout deviendra limpide.
Au premier abord ce texte m'a troublé mais...interpellé, la simple recherche d'un mot l'a transformé à la deuxième lecture en un récit profond, qui demande refléxion et nous renvoi au sens profond de la vie.
Voilà un texte « parabole » qui vire à l’hyperbole, et par conséquent... au pompeux. Ce récit, dont le début semblait prometteur, aurait pu devenir un bon texte de science-fiction. Quoi qu’il en soit, il n’a rien à voir avec le genre choisi (Reflexion dissertation essai).
Pour moi ça commence à « hyperboliser » à partir de « La délicatesse de la berceuse...". Le reste n'est que salmigondis. C'est dommage. Désolé.
Édit : Flute... Ça m’enquiquine parce qu’il y a de la matière à exploiter. À vouloir poster trop vite, ça me rappelle quand j’ai commencé à écrire. Les mêmes travers, pompeux, grandiloquent, etc. Mais bon ! c'est comme la virgulite, ça va passer.
L'histoire est trop nébuleuse pour moi. Je n'ai pas saisie le sujet.
J'aime la poésie mais ici certains passages sont vraiment d'une lourdeur! trop grandiloquents.
- "La merveille du rassemblement de l'expansion de poussières, qui pleuvent en pleine lumière tamisée, nous fait naître."
- "La délicatesse de la berceuse qui nous reçoit avec le sourire de l'accomplissement, la poitrine serrée de l'étonnement de notre fragilité, se fie à son instinct. Les yeux emplis déjà d'inquiétudes, tues. Doucement pressés, élevés contre le gonflement nourricier si sucré."
Et d'autres encore que je ne citerai pas.
La préciosité des images rend le texte indigeste.