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Un feu resplendissant me dévore la peau,

Tout là-haut, dans le ciel éclatant de lumière,

Monte l’astre du jour, dans sa splendeur première,

Quand mon corps s’alanguit aux caresses de l’eau…

 

Prolongeant le plaisir, le rêve en même temps,

L’être s’épanouit dans l’onde généreuse,

En se laissant aller, béatitude heureuse,

À son doux bercement, caprice de l’instant…

 

Tout paraît lumineux dans ce simple décor,

Malgré l’envol des ans, il demeure le même,

Sa richesse est en moi dans un plaisir suprême,

L’onde et le ciel sont bleus quand le soleil est d’or...

 

Je ne connaîtrai pas la froideur du tombeau,

Car un jour, malgré tout mon grand désir de vivre,

Pour fermer à jamais les pages de mon livre,

Un feu resplendissant dévorera ma peau.

 

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Commentaires

barzoi (manquant)
Un feu

Le soleil, c'est si bon...et la mer... J'ai reconnu, j'adore.

brume
Portrait de brume
Bonjour Jamijo

Un poème dont les strophes sont selon moi de qualité inégale.

 

Autant j'aime la 1ère et surtout la dernière strophe que je trouve d'une grande force.

Autant la 2è et 3è strophe ne m'emportent pas. Je les trouve trop banales et évoquent une évidence:

Prolongeant le plaisir, le rêve en même temps,

L’être s’épanouit dans l’onde généreuse,"

Et oui, quand on ressent du plaisir, l'être s'épanouit, c'est évident.

 

"L'onde et le ciel sont bleus quand le soleil est d'or..."

oui le ciel est bleu et le soleil est de couleur or, rien de surprenant.

 

J'aime la simplicité mais pas la banalité, il existe tellement de synonymes, plusieurs façons de détourner les mots, plusieurs manières d'évoquer le plaisir, le bonheur.

La dernière strophe est simple mais pas banale, elle est intense, percutante, et une manière originale d'évoquer une fin avec optimisme.

 

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