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Incipit
« Je peux vous assurer que ce costume, vous le garderez jusqu’à la fin de votre vie », lui avait dit la vendeuse.

********

C’était peut-être les bougies et la poussière dorée qui scintillaient dans l’air tandis que la pénombre s’étendait au-dehors ; ou peut-être son cœur, ou son sang qui semblait se déchaîner. Les pétales de neige formaient comme un filtre sur la vitre intacte et faisaient ressembler les bâtiments à des maisons de contes de fées dont les doux contours ondulaient. Les passants encore debout aussi avaient des formes sinueuses. La grande glace brisée du salon lui renvoyait l’image d’un petit garçon qui voulait dessiner des anges dans la neige, mais qui s’était brusquement endormi. « Ce n’était pas comme ça que ça devait se passer », chuchota-t-il.

Ailleurs, novembre 2025.

— Vous avez raison, les arbres font des feuilles. Je n’y avais pas pensé.

— Oui, des feuilles.

— Ils en ont perdu l’habitude. « Le vent et la forêt qui pleurent Toutes leurs larmes en automne feuille à feuille Les feuilles Qu’on foule Un train Qui roule La vie S’écoule. »*

— Appolinaire* ?

— Oui… Alcools*. Mais qui s’en souvient ?… À part nous, bien sûr.

Il fit une grimace, le genre de grimace où la bouche affiche une parodie de sourire, mais où les yeux ne font que regarder avec tristesse.

— Aaah, l’immensité vague de la mémoire. « Mon verre s’est brisé comme un éclat de rire… »*

— Autant graver dans l’eau.

Il se retourne et ne voit personne. C’est le silence qui se remarque le plus. Est-ce simplement quelque chose dont il a rêvé ? Un fantôme peut-être ? Ou alors, je dois être mort ? Pourtant, les mots résonnent encore sous l’immense nef trouée de la cathédrale. Il lève les yeux vers les archivoltes, arcs bandés sur les pieds droits des fenêtres étroites ; des oiseaux s’y engouffrent les ailes ramassées, un instant hésitants ; vers les hauteurs du ciel, libérés, ils repartent. Il sort, s’égare, découvre une petite chapelle… L’hiver la poudre d’un léger manteau blanc. Il se souvient, ou bien... il croit ; et il chantonne comme s’il récitait un mantra :

— Certains disent… ils disent qu’on entend parfois murmurer.
   D’autres disent… ils disent que le vent seul… le vent.

Le vent se lève et vient remuer cet air immobile tout occupé de vieux fantômes ; une branche fouette l’azur en mouvements désordonnés. Puis, brusquement, tout s’apaise. La porte entrouverte de la petite chapelle branle encore un peu. Alentour, des moignons de forêt frémissent et balaient les flocons, le monde tout entier, comme s’ils pénétraient dans les profondeurs de la pensée des anges. Il n’entend pour tout murmure que bruissements de branches. La chapelle n’est plus qu’une ombre pâle sur la terre. Et l’idée l’effleure de s’installer là pour un temps, d’habiter là ; mais il y a les fissures dans le sol, sous ses pieds… Attendre ? Pourquoi ? Pour qui ? Évidemment, cette idée est déraisonnable, mais elle est séduisante. Le vent lui claironne quelques nouvelles de l’éternel hiver. Chez moi ? A-t-il encore un « chez-lui » ?

Quel curieux destin m’a amené ici, dans cet immense silence pesant ? Je me tourne au sud, puis contemple le nord. J’aime que les deux horizons me renvoient ce silence… Les sons, aussi ! j’aimerais tant pouvoir nous baigner dans ce poème infusé d’astres. Mais tu es loin, et proche à la fois. Au fond de moi j’entends que tu es là. Une musique... et cette présence lointaine me donne de la joie. Le jour paraitra, demain, et toujours...

J’aurais bien des choses à dire, mais je ne sais par où commencer.

Ailleurs.

Je suis sorti. C’est une journée nimbée d’un calme étrange ; mélancolique aussi lorsqu’elle accompagnait le départ des derniers oiseaux migrateurs, un peu le reflet inversé de la joie que l’on éprouvait à les revoir au retour du printemps. L’automne refermait son livre et l’hiver approchait de jour en jour. J’aimais cette lumière rampante qui peignait les sons d’une manière différente, comme un pinceau sur une toile blanche, et dont on ne percevait que l’écume ; passaient alors les vols de grues cendrées. Elles tournaient au-dessus de ma tête sur un fond de ciel bleu pâle strié de blanc, semblant converser pour enfin choisir qui les mèneraient vers des cieux plus cléments aux parades nuptiales. En écoutant leurs kroohs perçants et nasillards, je pensais alors que la vie avait défilé très vite.

Tu es loin. J’étais resté assis, les yeux rivés sur la serviette. Tu avais dû la serrer longtemps dans la main. Je l’avais regardée tandis qu’elle s’ouvrait lentement... comme une fleur de papier blanc.

Ailleurs, encore.

« Bonjour, vous êtes sur le répondeur d’Hélène. Merci de laisser un message. »
« Hélène, c’est Chris. Te souviens-tu de ce gros rocher qui avance comme un poing sur la mer ? La mousse qui l’adoucissait n’est plus. Il reste des cendres, et le sol est désespérément nu ; juste un champ de lave. Maintenant, la terre et la mer hébergent la mort en leur sein. Le froid est glacial et le vent qui semble provenir de deux directions à la fois est impitoyable. Il reste quelques buissons calcinés arrimés au sol comme si on avait voulu les empêcher de fuir. On dirait un lieu créé par mégarde et oublié. J’ai marché jusqu’au bord dans l’espoir de voir un pêcheur me ramener dans ses filets les années perdues. En vain. Vide... et désespérant horizon ! Mais j’ai enfin trouvé le silence auquel nous aspirions. Je t’embrasse. »

Ailleurs, toujours.

« Bonjour, vous êtes sur le répondeur d’Hélène. Merci de laisser un message. »
« Salut, c’est encore Chris. À la réflexion, je me suis fait fuir moi-même. Ou peut-être est-ce la vie qui a déclenché ma fuite, le quotidien, les choses qu’on ne règle pas ou auxquelles on refuse d’être confronté. Et puis, zut. À quoi bon s’apitoyer ! du coup, j’ai convoqué les jours meilleurs, les souvenirs intenses, le temps du “kiss”. Je t’embrasse. »

Ailleurs, et à jamais.

« Bonjour, vous êtes sur le répondeur d’Hélène. Merci de laisser un message. »
« Ajourd'hui, j’ai parlé à un arbre. Je crois qu’il a compris. Il m’a murmuré : “hum ! haine”... ou bien est-ce le vent ? Et il m’a lancé la dernière pomme, comme pour un rituel.
Le philosophe Zenon disait que le suicide est une action responsable quand la maladie rend la mort plus attirante que la vie. Pourquoi ai-je l’impression que deux cœurs battent dans ma poitrine ?
Je t’embrasse. »

Avant.

Aussitôt franchie la porte j’ai senti la chaleur, le vent aussi. Tout ce qu’on entendait par dessus le rugissement des flammes, c’était le verre qui éclatait et les cris de ceux qui n’avaient plus nulle part où fuir. J’ai longé une rue bordée d’arbres carbonisés et jonchée d’un tas de ruines.

Après.

« Boncrrrrr, vocrr crrrrrrr.... un messcrrrrrrr. »

« Je peux vous assurer que ce costume, vous le garderez jusqu’à la fin de votre vie », lui avait dit la vendeuse.

Il continue à vivre, mais les radiations se diffusent déjà dans ses veines.

— « Les enfants, il faudra leur dire... »

 

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Commentaires

Manuella
Portrait de Manuella
foutu dernier costume !

Je viens de relire avec autant de plaisir ce texte découvert en atelier,. Il m'avait tout de suite conquise.

 

D'emblé on est au vif du cahos. Aucun préliminaire, c'est l'irrémédiable du " sans lendemain ", auquel on n'a même  pas à se résoudre...

 

Grande sensibilité, justesse, humilité.

 

Touchant, tout aussi qu'effrayant !

 

Trés chouette !

 

compliments, " Maître ".yeswink

enlightened

Croisic
Vous dire, que j'ai été émue par ce texte,

et passionnée par sa construction.

Oui, je vais le dire à nouveau à mes petites-filles.

Merci.

luluberlu
Portrait de luluberlu
Merci pour vos commentaires.

Merci pour vos commentaires. Juste une précision : comme l’écrit si bien Louis, le thème est le chaos :

– sentimental (la serviette), la perte (le répondeur du téléphone).

– nucléaire.

– et enfin, pour le lecteur. pardonDésolé d’avoir aussi bien réussi. danceJ’espère que vous avez survécu.smiley

Dans le commentaire de Louis, deux phrases traduisent particulièrement mon rapport au monde et à l’humanité :

« L’amour pour l’humanité subsiste de façon ambivalente

et

L’amour de la vie subsiste, avec la tentation du suicide. »

L’écrit en tant que révélateur...

Édit : @Brume : le lien fait partie et est le texte ; néanmoins, j’aurais dû le mettre à la ligne suivante et en italiques. Il s’agit en fait d’une réflexion du personnage et il m’a semblé que la très belle chanson de F. Cabrel et l’accompagnement par les enfants étaient tout à fait opportuns.

 

barzoi (manquant)
je peux vous assurer que ce costume

Après plusieurs lectures, j'ai apprécié le texte. Par contre, j'ai immédiatement été sensible à la chute. Je vois un homme debout qui va vers sa propre irradiation parce que c'est le seul choix libre dans ce monde en flammes. Ca m'emporte le coeur.

plume bernache
poème infusé d'astres

 

 

À la première lecture j'ai eu un peu de mal à comprendre la chronologie de ces très beaux paragraphes. Le commentaire fouillé et pertinent de Louis P m'a éclairée.

On comprend le bouleversement, l'éparpillement des êtres et du monde. J'ai noté l'écriture éclatée et très ponctuée du premier paragraphe. Et ce n'est pas de la virgulite !!!

 

J'ai aimé les bribes de poésie, de chansons qui peu à peu s'insinuent et entraînent vers un semblant de mémoire.

 

J'ai été bouleversée par l'arbre qui lance sa dernière pomme comme pour un rituel et qui parle "Hum ! Haine" et cela résonne tellement avec l'actualité !

 

Tellement de passages mériteraient d'être cités : Le mieux est de relire le texte en son entier !

 

 

Louis P.
Comment écrire à l'âge du chaos ?

Le monde a sombré dans le chaos ; le cataclysme nucléaire s’est produit.

Comment écrire à l’âge du chaos ? Quelle écriture adaptée à cet âge de la dévastation ?

Sûrement pas le mode narratif linéaire, le récit ordonné selon la chronologie qui déroule une histoire, une intrigue.

Quelle histoire dans cet âge quand il n’y a plus d’histoire possible ? Quand tout est brisé ?

Quand tout est en éclats, quand il ne reste que les débris d’un monde détruit, le roman ou la nouvelle ne peuvent aussi que voler  en éclats. Le roman ne peut être qu’en pièces, la nouvelle brisée.

Ce texte, contemporain de la catastrophe nucléaire, se présente donc à juste titre éclaté. On n’y trouve pas la continuité d’une intrigue, mais une dispersion spatiale et temporelle de tableaux et de scènes.

Des épisodes juxtaposés se succèdent, sans ordre apparent.

Dispersion dans l’espace : « ailleurs » ; « Ailleurs encore » ; « Ailleurs toujours » ; « Ailleurs toujours et à jamais »

Dispersion temporelle : « Avant ; « Après ».

Mais pas de présent de la catastrophe. Celle-ci est un point aveugle et indicible, à partir duquel le temps se réorganise et se découpe.

Dès le premier tableau, qui mêle présent et passé, la dispersion est évoquée poétiquement et symboliquement par la neige. Le personnage principal de la nouvelle contemple un paysage crépusculaire à travers les « pétales de neige » d’une vitre enneigée. La réalité apparaît dispersée, éparpillée en flocons ; il n’y a plus que des flocons de réalité.

Le monde n’est plus perçu qu’à travers cette dissémination floconneuse.

La vitre fait écran avec le monde, écran redoublé par le « filtre » de la neige.

A travers ce double écran, qui signifie que le contact direct avec le monde semble perdu, qu’un rapport direct au monde est rendu impossible, les choses paraissent avoir perdu leurs lignes et leurs contours, rien ne semble plus droit et régulier, « les passants encore debout aussi avaient des formes sinueuses », même s’il subsiste une féerie des maisons « dont les doux contours ondulaient ». La neige, en effet, renvoie au passé, les neiges d’antan, un passé qui présente désormais un aspect merveilleux, féerique mais dont l’enchantement porte les traces de la fragilité, un ondoiement comme l’annonce d’une chute, d’un évanouissement dans le trouble des ténèbres.

Le passé ne peut être vu qu’à travers le filtre du présent disloqué.

La neige indique une scission entre le passé et le présent, le passé d’apparence merveilleuse a laissé place au présent en éclats, en flocons dispersés, et une autre vitre, « la grande glace brisée du salon » renforce encore cette idée.

La glace est un miroir, mais le mot laisse entendre aussi par homonymie ce qui est gelé. Neige et glace, le vocabulaire qui renvoie au passé est celui du froid, celui de l’hiver. C’est à travers un présent hivernal que le passé est perçu.

La glace au sens du miroir est « brisée ». Une cassure s’est produite entre le passé et le présent. Discontinuité encore d’une catastrophe.

L’image dans le miroir est celle d’un petit garçon, image de l’enfance du narrateur. Ce petit garçon « voulait dessiner des anges dans la neige ». Par ces images d’innocence et de bonté, ces images de beauté, celles des anges, l’enfant rêvait d’une vie belle, d’un bel avenir à construire, mais tout s’est effondré, et son destin est celui d’un cauchemar. « Ce n’était pas comme ça que ça devait se passer », la vie était promise à la vie, et ne trouve devant elle que mort et désolation.

Voilà qui fait écho à la phrase de l’incipit : « Je peux vous assurer que ce costume, vous le garderez jusqu’à la fin de votre vie, lui avait dit une vendeuse. » Le costume, qui indique une apparence dans la vie sociale, un statut, une fonction et une vie sociale assurées, le costume promis à la durée n’a pas tenu ses promesses. La société s’est désagrégée, le costume est déchiré, il est en pièces. Ne subsistent plus que des lambeaux de vie.

 

La deuxième scène est datée : 2025. Bien après le cataclysme. Bien après la dévastation de la nature. On en a oublié que les feuilles poussaient sur les arbres. On a oublié la poésie d’Apollinaire qui, dans la chute des feuilles, voyait les pleurs de la forêt en automne, la marque du temps qui passe, qui perpétuellement « s’écoule », caractéristique de la vie. Mais désormais il n’y a plus de pleurs, il n’y a plus de temps. L’expérience du chaos est sans doute cette dissolution du temps dans l’instant. Il n’y a plus qu’un immédiat de mort et de désolation, où chaque instant est un événement du simple fait qu’on lui survit jusqu’au suivant.

La mémoire elle-même se meurt. Elle ne survit que dans le souffle du vent, « ils disent que le vent seul… le vent ». Le vent « murmure », on fait parler le vent, comme un dernier souffle venu du passé.

On voudrait se réfugier dans une cathédrale ou dans une chapelle, mais les lieux de culte sont eux aussi « fissurés ». La religion n’offre plus d’espérance. La catastrophe n’est pas même une apocalypse.

Ce n’est pas la foi en Dieu qui anime le personnage, qui ne nous apparaît plus de l’extérieur, anonyme et lointain, il devient le narrateur à la première personne, et le lecteur pénètre un peu plus dans son intériorité. La seule foi qu’il conserve porte sur la survie d’une femme aimée : « et cette présence lointaine me donne de la joie. Le jour paraîtra demain et toujours… »

L’amour va à une personne humaine, tout humaine, qui porte en elle toute l’humanité. Qu’elle vive encore, et il y aura encore un futur.

 

Elle se nomme Hélène. Elle rappelle par son nom la civilisation, et les origines de la culture occidentale. Sa survie peut être pensée comme celle de la survie de ce qu’il y a de plus élevé chez l’être humain, face à la barbarie qui a mené à la catastrophe, à cette barbarie qui doit en être aussi la conséquence.

Il ne nomme Chris. Il manque juste la lettre « t » à la fin pour donner « Christ ». Chris sera-t-il le sauveur de l’humanité ? Faudra-t-il retrouver un monde héritier des racines chrétiennes et gréco-romaines ? Ce monde-même qui n’a pu empêcher la catastrophe ?

L’amour pour l’humanité subsiste de façon ambivalente, en même temps que la haine : « Hum ! haine » a murmuré l’arbre.

L’amour de la vie subsiste, avec la tentation du suicide.

Hélène est injoignable. Elle ne répond pas au téléphone. La communication est coupée. Pourtant, il la porte en lui, « impression que deux cœurs battent dans ma poitrine ». Lointaine, et si proche. Sans elle, plus d’espérance. Sans elle, triomphent la mort et la désolation.

 

Un texte émouvant. Sa construction éclatée est intéressante, et mène à s’interroger sur le mode d’écriture d’aujourd’hui. La catastrophe est située par le texte dans le futur, mais elle est déjà présente, elle a marqué le 20ème siècle, elle marque notre époque, et les événements du dernier week-end ne le démentent pas ; elle entraîne l’éclatement du récit, celui du mode narratif, tel qu’on le trouve dans ce texte. L’écriture déchirée, éclatée, pulvérisée semble, en effet, la plus adaptée pour décrire notre présent et son devenir.

brume
Portrait de brume
Bonjour,

J'aime beaucoup la poésie qui émane de votre nouvelle sur fond de fin du monde. Chris survivant en sursis. Selon mon interprétation le nucléaire est passé par là.

L'ambiance est douce et mélancolique, les descriptions sont belles, des passages à couper le souffle:

 

"C’était peut-être les bougies et la poussière dorée qui scintillaient dans l’air tandis que la pénombre s’étendait au-dehors ; ou peut-être son cœur, ou son sang qui semblait se déchaîner."

"J’aimais cette lumière rampante qui peignait les sons d’une manière différente, comme un pinceau sur une toile blanche, et dont on ne percevait que l’écume"  

"J’aimerais tant pouvoir nous baigner dans ce poème infusé d’astres."

"Pourquoi ai-je l’impression que deux cœurs battent dans ma poitrine ?"

 

Chris est une évanescence, une parole, la mélancolie, la vie et la mort.

 

J'avoue avoir eu besoin de relire certains passages pour comprendre. Mais j'étais dès le départ charmée par votre écriture.

Le sujet est sombre mais la façon dont vous l'avez amené, exprimé, est lumineuse.

 

Gros bémol, le lien de la chanson en continuité avec la phrase précédente est à éviter, c'est comme si ce lien était considéré comme faisant partie de l'histoire ce qui m'a incité à cliquer, et ma jolie fin a été gâché. Ce n'est pas esthétique et de plus ça peut casser l'imaginaire du lecteur.

Mettez le plutôt en bas de votre texte car ce lien doit être à part.

 

 

 

 

 

 

 

 

Escampette
Bonjour, Je n'ai pas

Bonjour,

 

Je n'ai pas accroché avec votre texte qui m'a paru très confus et duquel, à dire vrai, je n'ai ni compris, ni retenu grand chose.

 

Les longues descriptions ne me parlent pas et m'apparaissent hermétiques. Voilà un texte qui manque de concret pour éveiller mon intérêt, trop impalpable.

 

Désolée.

 

Escampette

 

Edit : je voudrais essayer de nuancer mon propos comme il est souhaité. Je suis perdue dans ce texte. Je ne comprends pas qui sont les personnages, s'il y a un personnage principal, Chris ? Des allures de fin du monde mais avec un ou des survivants ? Et la présence du téléphone me perturbe. Il ya de jolis passages sur les saisons mais trop de choses méchappent pour que je puisse apprécier. Je crois que c'est un texte qu'il faut lire et relire encore pour s'en imprégner. A la relecture, je commence à sentir le ton du texte, l'ambiance, véritablement une ambiance apocalyptique je crois. Je crois que la force poétique de ce texte est telle que je reste sur le bord de la route. Mais je le relirai encore pour percer tous ces mystères.

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