Je réponds plus facilement
oui que non.
J’entends mieux, d’ailleurs,
lavé au ruisseau,
celui qui ne s’est jamais tu.
Tout se révèle dessous le reflet.
Dans le rafiot qui coule.
« L’amour plus grand que le refus »
écrit encore – toujours – Aragon.
L’indifférence me cloute, pareil au galet,
alors que les oasis débordent.
Irriguent les sables.
Que la vie est longue
d’apprendre,
la sécheresse pour toute couture,
l’aride omniprésence
de l’incessible moi.
Sans autre système solaire.
Mots fluides
à ton cœur,
humectés.
Commentaires
oké je vais le tenter mais comme un nouveau texte dans ce cas ?
RB, pour la forme (le fond je verrai plus tard) et la mise en page : copier/coller du traitement de texte vers le site, si PB, il y a 4 autres possibiltés :
1) copier/coller dans Wordpad puis sur le site.
2) copier/coller via une des 3 options à droite des ciseaux (icônes du traitement de texte) : 3 traits superposés, T ou W.
Merci de votre avis Brume. Vos remarques méritent réflexion et essai "plus simple". Je ne sais pas pourquoi cela s'est écrit comme cela...
Sur la forme:
Je ne vois pas l'utilité de ces alinéas trop espacés, que ce soit au niveau du rythme ou au niveau de la charge émotionnelle.
Expriment-ils un long silence?
Parfois l'intellect est difficile de mettre de côté, ces espaces m'ont trop fait poser de questions.
Sur le fond:
Les sentiments lourds s'embrouillent: l'indifférence et la peine. L'indifférence peut être dans ce cas-là une auto-protection contre ce qu'il ressent réellement au fond de lui. Tout cela est joliment dit grâce aux vers chargés d'émotion.
En toute franchise depuis la publication de ton poème j'ai dû lire et relire pour que tes mots m'atteignent. Mais je pense que cette mise en forme m'a un peu perturbée.