En ouvrant le coffret
ton cœur est suspendu
aux intimes reflets
du signe interrompu
entrant en son mystère
des boucles ondulent en l’air
d’où viennent ces cheveux
brillant devant tes yeux
elles te disent l’histoire
de la sirène d’un soir
rêvant sur les galets
de la mer enchantée
tu l’as laissée dormir
pensant à l’avenir
mais elle s’est réveillée
ton cœur s’est emballé
son sourire t’a conquis
et sa beauté aussi
vous êtes amoureux
ça se voit dans vos yeux
tu refermes le coffret
après avoir rêvé
la boucle est un mystère
et tu aimes les mystères
Commentaires
Bon ! manifestement, l’amour n’est pas qu’une question d’hormones. Les sirènes y sont pour quelque chose... Tout le monde sait que l’air iodé est vivifiant. Attention aux écailles tout de même. (N’ayant pas de sirène, j’ai mis un ange... Considérez que les ailes sont des nageoires, ça devait faire l’affaire).
Manque plus que la partition, quelque chose de guilleret (ou bien une musique de Brassens).
Dans « Au loin », ce sont les moutons. Décidément, vous faites dans la métaphore animale (mythique ou non).
Ça fait du bien des textes un peu « légers ». Merci pour ce bon moment.