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DERNIÈRE CONTRIBUTION
Pepito
Quoi de bon (ou pas) dans vos lectures

- un forum d'échange sur les livres que vous avez aimé ou pas.

 

Merci d'argumenter. H)

 

 

L’écriture est la science des ânes (adage populaire)

brume
Portrait de brume
Madame Bovary

Actuellement je suis en train de lire le roman de Flaubert, Madame Bovary. La célèbre Madame Bovary que j'ai tant entendu parler. Je ne l'ai pas terminé je suis à la page 323.

Alors je ne vais pas dire que je suis déçue, mais un peu tout de même. Je trouve que l'histoire n'avance pas, il y a trop de personnages dont je m'en moque. Moi qui lit un bon roman en 3-4 jours quand il me passionne, celui-là j'ai du mal. Heureusement je l'ai bientôt fini.

Bien sûr c'est Emma Bovary qui m'interpelle et m'intéresse le plus. Je ne vais pas résumer l'histoire car je pense que tout le monde connait, je vais vous faire partager mon ressenti sur la personnalité d'Emma B.

Emma est une femme qui vit dans ces rêves, ces romans à l'eau de rose, le pire est qu'elle confond ses rêves avec la réalité. Il y a son mari qui est médecin et ses amants. En faite elle n'aime pas réellement ces hommes, elle aime l'idée qu'elle se fait d'eux, elle s'enferme dans de pur fantasme. Son attitude avec son mari montre qu'elle ne supporte pas la réalité, elle le voit avec ses défauts et ses qualités, elle ne l'aime pas tel qu'il est, elle n'est pas du tout maternelle avec son enfant. Bref c'est une femme que je trouve assez immature, antipathique, qui s'est ancrée dans la tête une fausse idée de l'amour. Elle s'exalte quand sa vie se passe comme dans ses rêves, et tombe en dépression quand la réalité l'a gifle en pleine face.

Juste après Madame Bovary je vais me lire un bon polar, là ça va me changer.

Pepito
Ouais, ouais, ouais, m'étonne

Ouais, ouais, ouais, m'étonne que ça marche maintenant et pas tout à l'heure. ;-)

Y'a anguille sous le caillou...
 
 
Bref, juste un mot pour dire que la "poésie" ne me gene pas. C'est la partie rime, vers, pieds et cie qui pose problème à ma lecture simpliste...
 
Mais c'est un long débat ;-)

L’écriture est la science des ânes (adage populaire)

fondulou
Portrait de fondulou
test réponse pour Pepito. Ça

test réponse pour Pepito. Ça marche. Change d'ordi, le tien est pourri.

luluberlu
Portrait de luluberlu
L'armoire des robes oubliées - Riikka Pulkkinen

Alors que sa grand-mère Elsa se meurt d’un cancer foudroyant et que tous ses proches se rassemblent pour adoucir ses derniers jours, Anna découvre que, derrière le mariage apparemment heureux de ses grands-parents, se cache un drame qui a marqué à jamais tous les membres...

« J’ai un mémoire à faire. Je traque dans les replis du passé la femme ancienne, tout en essayant de rester sur les talons de la femme moderne. » Voilà ce que déclare Anna, la deuxième fille d’Eleonoora, elle-même fille d’Elsa.

Elsa refusant de terminer ses jours à l’hôpital choisit d’être soignée à domicile. La famille s’organise pour l’accompagner et l’entourer au mieux pour la fin du voyage. Il y a Martii, son mari, peintre renommé ; Ella, sa fille médecin ; Anna et Maria, les deux filles d’Ella. Ce roman parle donc essentiellement de femmes, de mères, de filles.
Différents points de vue nous mènent dans ces replis du passé mêlés à l’actualité, car Elsa va mourir, et quand une maman, une grand-mère meurt, une infinité de sentiments, de non-dits, de recoins cachés se dévoilent, éclatent en plein jour.
Et le pauvre mari là-dedans, peintre célèbre sur le retour, se fraye tant bien que mal un passage dans cet étalage féminin. Car il l’aime, sa femme, même si, il y a plusieurs dizaines d’années, il a vécu une passion clandestine avec Eeva, la jeune fille qui s’occupait de sa petite Ella durant les nombreuses absences de son épouse.
Anna va être la dépositaire de cette passion secrète ; Anna qui elle-même a vécu très récemment une histoire quasi identique, et qui mélange « la femme ancienne » et « la femme moderne », consciemment ou non ?
Un style aux accents de poésie (donc pas pour Pepito
acute), des dialogues touchants, une histoire romantique qui, à aucun moment, ne tombera dans le mélodrame ou le ridicule. Les liens entre chaque membre de la cellule familiale sont analysés avec précision, empathie. Le cadre du Grand Nord finlandais apporte le dépaysement suffisant à cette histoire.

luluberlu
Portrait de luluberlu
L'incroyable histoire de Wheeler Burden

Auteur : Selden Edwards

Wheeler Burden vivant à San Francisco en 1988, jeune prodige de base-ball, musicien, auteur de grande renommée suite à la parution d’un essai, se retrouve un beau jour à Vienne en 1897. Comment a-t-il atterri là et pourquoi ? Il n’est pourtant pas si déboussolé grâce à la passion pour cette époque riche en bouleversements culturels que son mentor, un vieux professeur, lui a transmise. Il va découvrir une Vienne du début du siècle flamboyante et innovante. Heureux de découvrir une ville qu’il admire tant — à une époque où de nouveaux courants artistiques émergent, sous l’impulsion de génies tels que Mahler (oui, bon, pas trop le genre de musique que Jaime ; je m’endors systématiquement et me réveille brutalement quand il fait tonner les cuivres) ou Klimt, mais où la montée de l’antisémitisme jette le trouble sur la vie politique — Wheeler s’intègre rapidement dans cette société. Il y consulte un certain docteur Freud pas encore célèbre, tombe amoureux d’une mystérieuse inconnue, rencontre son père et se retrouve face à un grand dilemme : celui d’influer ou non sur le cours de l’histoire. Mais que peut-il dire, comment ne pas influer ou justement influer sur le cours du temps ?

Conquis par ce roman même si le début m’a un peu déconcerté. Je ne regrette pas du tout de m’être accroché pour suivre ces aller-retour entre le passé et le présent, car toutes les pièces de ce puzzle s’emboitent finalement parfaitement.
 

Pepito
La fille automate

Je n'ai rien lu de Perez-Reverte, mais j'ai les films tirés de son oeuvre en tete : Capitaine Alatriste et La neuvième porte

 

La fille automate : de Paolo Bacigalupi (USA), classée SF alors que c'est plutôt de l'anticipation (malheureusement), ce livre décrit un avenir ou les Monsanto, Pioneer et autres Agrigen ont ruiné la biodiversité de la planète entraînant de graves problèmes pour l'humanité. Ce livre allie une intrigue aussi documentée que prenante à écriture magnifique.

Au passage un ban pour la traductrice à la plume magique. 
 
Prix Nebula du meilleur roman 2009
Prix Hugo du meilleur roman 2010
Prix Locus du meilleur premier roman 2010
Prix John Wood Campbell Memorial 2010
Prix Planète SF des blogueurs 2012
Grand prix de l'Imaginaire 2013
Prix Bob-Morane 2013

L’écriture est la science des ânes (adage populaire)

Pepito
Constellation (Adrien

Constellation (Adrien Bosc) :
J’ai eu l’impression de lire une longue litanie de faits piochés sur Internet. Comme l’auteur est tombé sur des trucs sans rapport avec le sujet, ben, il nous les a collé aussi.
La montre de Mickey, le roi de je sais plus ou, le cousine du grand-père à la belle-mère. Il pousse tellement le bouchon, qu’à un moment il s’en excuse.
Ensuite, cette volonté de vouloir voir un signe là ou il n’ya rien, si ce n’est un hasard des plus classique m’a énervé. Un peu comme le gars qui se réveille à 13.13H et qui y voit un mauvais signe… alors que s’il avait une montre à aiguilles il n’aurait rien remarqué du tout. ;-)
Bon, quand je m’ennuie dans un bouquin (et là c’était terrible) j’ausculte la forme… ouah ! Le nombre de faute de français est sidérant pour un bouquin plébiscité par l’académie française ! Et pour que moi je les vois, il faut vraiment que ce soit gros ;-)

Sinon, j’ai entendu Adrien Bosc à la radio, il a l’air très sympa…

 

 

L’herbe des nuits de notre prix Nobel P. Modiano… putaingue ce que je me suis ennuyé, vraiment pas fait pour moi.

Le garçon introverti, étudiant-diant, encore amoureux 40 ans après et qui chope, dans sa jeunesse, la gamine fricotant avec des gros durs (semble-t-il de l’OAS ou assimilé) , on y croit pas un seul instant. Toujours dans le vaporeux, à se demander si il est ici aujourd'hui ou hier, là bas...

Dingue comme on peut s’écouter écrire de cette façon.

 

A contrario, j'ai lu sur Ecriptoire un texte magnifique traitant de l'anorexie. Je l'ai lu en coup de vent et n'arrive pas à le retrouver. Quelqu'un peut m'aider ?

 

L’écriture est la science des ânes (adage populaire)

luluberlu
Portrait de luluberlu
T'as tout là :

T'as tout là : http://www.babelio.com/auteur/Arturo-Perez-Reverte/6689

Tout est bon (comme dans le cochon).

Pepito
Merci Lulu, pour la référence

Merci Lulu, pour la référence Alauda.

 

Je ne connais pas Arturo Perez-Reverte.
 
Tu pourrais te fouler en nous disant de quoi que ça parle ;-)

L’écriture est la science des ânes (adage populaire)

luluberlu
Portrait de luluberlu
Tous les romans d'Arturo

Tous les romans d'Arturo Pérez-Reverte, très bien écrits, très bien traduits aussi, des intrigues originales, que du plaisir. Ils se valent tous.

 

PS -  ton texte : Un beau jour de Alauda

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