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la peine

pilée

le mortier

en l’inexécution

des désirs

 

manuscrite

tissée

d’une seule corde

 

En l’état

 

malgré l’éparpillement

passager

des plumes

 

Repos

 

à l’écoute des escarres

 

l’humain

se sculpte

 

l’utopie

devient plus sobre

dans la complexité

du tourment

 

Et là

 

de ce

en-fin

 

la campagne étalée

les champs les jardins

les prés les étendues

 

aux perspectives

 

quelconque je

anéanti de soi

 

Oblique

 

assumé d’instant

aux non-lieux des vouloirs

vers

 

L’ainsi mon village

 

beige

 

vers la colline

 

parmi ce que nous sommes

et quelques pierres

en déroute

assagies

 

Hop

 

simultané de cent mille feuilles

les branches rhabillées

comme

des bibliothèques bondées

 

fontaines chlorophylles

 

+ 3 minutes

 

et demain davantage

 

parleras-tu encore dans ce moins de nuit ?

 

… Suite

 

complaisances

si blondes d’écailles

 

reptiles hors torpeur soudain

coulis sur la dune

dont les traces

s’effacent

au premier souffle

 

Équipées du ciseau de rigueur

 

sous les vasques

les révélations

des saignements puis des plaisirs

 

ces vapeurs

que l’on ne sait où détenir ni contenir

 

Aimer

 

souveraineté

de proie surgie du velours

 

Surprise

 

liturgie du possible

en sa propre hystérie

 

osmose

syncopes

ravissements

 

les ourdis

les fables sous crypte

 

J’immatricule

 

ces vibrations

même si personne

ne peut les lire

 

ni moi

ni quelques instants

plus tard

 

sans traces

mais au-dedans

d’un supplément

de trois minutes de clartés

 

Incluses

 

sur la passerelle

 

Il faudrait

 

toujours

mourir en été

 

sans réplique

 

Le sens

 

révélé

crue

de géométries

 

l’humain en pleurs

 

à la découverte

d’esprit

 

Analogies

 

le choix sans l’errance

 

l’expérience

insoumise aux tris

 

Advienne

 

du savoir

auquel rien n’est dû

 

Une liberté fertile

 

et

d’immenses possibles

dans les consonances

 

La vie est

seule

 

tellement absente des étymologies

 

Évasements

 

les sentiments

sans y prétendre

 

aptes

enivrés

de paix au parfum de lys

 

les jambes

dans les hautes graminées

 

Et si l’un de vous

 

croise

une démesure

 

qu’il sache

sans y être souvent

que nous serons sans doute

au même lieu

 

paisibles semblablement

 

J’évite

 

dans l’accroc

des colonnades

 

ce qui m’aspire

hors de l’enclave

 

Nos routes

 

sentes

identiques aux passés

 

vous le souhaitiez tant

vous tels que vous

hôtes symétriques

 

De ce pays

 

com-mu-nié

où l’on accorde beaucoup

d’importance

aux choses du ciel

 

nos yeux

l’écoutent

 

le végétal s’étire

 

refleurissait

 

fleurit

 

Abondance

 

innombrable plutôt

que répétée

 

tonalités

coques éclatées

 

prosternation

                                                                             

Sombre ?

 

assez de détresse !

je scalpe

des bordures

hors atmosphères !

 

Je ne peux le

 

bien qu’autrement

 

hachuré

en césures

rivets détachés

gélules

et berges décervelées

 

En somme

 

écouter indolore

comment

ce qu’on n’entend pas ?

 

j’ose

énoncer

au cardinal

mes alluvions tendres

 

envolé

chineur

 

la beauté

 

Tu apparais

 

grappillée

à l’improviste ou soudain

sans attendre

 

tout fuit repart recommence

je te cherche où nous étions

 

L’aorte

 

racle ton nom

 

expulse chaque seconde

l’oxydation

que les faïences

méconnaissent

 

Nos cœurs iront

 

en éclats

dans les parages

 

en tentatives de gammes

recomposées

 

Espaces

 

de deux lointains

sinon complices

 

des aimants s’attirent

 

débloqués

sur les pages

 

Je sais tu sais

 

n’ignorons plus

l’incontestable allure

 

l’embrassement

dérobé

le temps d’un livre

 

Sanglés

 

aux reliures

 

malgré

en cela même

d’une liesse acquise

autant que pleine de grâce

 

nous siégerons

 

autre part

couronnés de jeunesse

 

Dans

l’obtus encerclé

 

courbé plutôt

 

un muguet

cristallisé

 

Le sang pluriel

 

en grève

dans la foule

inclassable

 

ce monde d’odeurs

 

ou

l’humus sous la rocaille

 

aussi meuble

qu’entre les doigts

 

Revoir

 

demain qui se glisse

au travers des branchages

 

cristallisé oui

 

sur ce brin de mai

 

élan jumelé

à respirer de multitude

 

trop de rareté

 

revoir demain

de l’arbre à la cendre et

 

Au calme la nuit

 

s’héberger

dans le chant d’oiseaux

matinale obstinée

 

à la une chaque jour

 

 

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