Commentaires
Suppression du 3e vers : « quelqu’onctuosité d’instant » à la demande de RB. Mis ici pour ne pas invalider les commentaires précédents.
Avis perso : j’aimais bien. Ça accrochait, mais renforçait les 2 vers précédents. Rugosité opposée à douceur.
... d'accord sur ce 3ième vers qui mériterait de disparaître.
ce qui est fait dans mon traitement de texte mais ici ... possible de lui donner un coup de gomme ?
Bonjour RB
Je n'aime pas la sonorité "quelqu'onctuosité" je la trouve rugueuse pour ce qu'elle est censée nous faire transmettre.
Pour le reste j'ai aimé cette paisibilité de l'esprit, un poème qui me détend sans clichés.
C'est le narrateur qui se sent bien, je ressens sa plénitude, et cela sans avoir recours aux fleurs, aux cris des oiseaux, les rayons de soleil etc...
joli poème.
Perturbée par le troisième vers... il est intellectuellement intéressant, mais je n'en aime pas les sonorités.
J'aurais également préféré "une parenthèse à lisière d'ortie", sans le "la", mais c'est purement personnel.
Pour le reste, j'ai beaucoup aimé. Surtout "le répit se démesure à la faïence du coeur"... vraiment superbe. Merci pour ce petit jardin anglais.
Globalement j'ai aimé et,
mais,
quelques aspérités m'ont ecorché la corde....
les deux premiers vers : du foie gras poellé au raisin et sa sauce au pacherenc.......
le troisiéme, un trait de vinaigre de xerés qui à troublé la sauce.....pit'ain de merde ! ça me fait chier parce que l'expression dans sa construction gignogne intellectuellement me plait.....mais elle m'irrité la sensibilité à la lecture..........
La parenthése qui est faite, de plantes nitrophylles et urticante : miam ! en salade, en soupe ...j'avale....
De l'au-delà au coeur du bon heurt....téléscopage des mots et des sensations !!!
pour la fin mais dis donc le narrateur ! qu'est que tu en sais, toi, que c'est provisoire, tu es bien présomptueux d'affirmer comme ça,
non non surement que c'est cuit ! tu seras saoulant de mots tus jusqu'à ce que les maux te tuent...
enfin tout ça pour dire que provisoirement ne m'a pas fait bavé de désir ou jalousie mais plutôt l'effet du pavé dans la mare....
mais je le redis les rest ea été tellement percutant que globalement j'aimé aimé..........
ps : mon didiou !! j'y crois pas !!! c'est moi ??? qui te propose d'élaguer encore ton texte..............
Ce texte est poignant.
Le choix des mots, les métaphores sont très parlants.
Les deux premières lignes sont géniales. Je chercherai ou je m'inventerai ce petit jardin où m'asseoir déchaussée.
Et je cueillerai les orties(mais avec des gants) pour en faire un potage.
Dans ce poème, l'éloquence n'est pas si silencieuse que tu le dis.
Retourne en ton petit jardin et transforme ton rictus et ton désespoir en sourire.
Amicalement plume.
Je m’appuie sur l’analyse de Jfmoods (ICI). Fluidité, moment où l’intériorité de l’autre se creuse en nous, poèmes marqués du sceau de l’allusif, privation de matière, de matériau, étreinte de mirages...
Pas ici, me semble-t-il. Alors, est-ce parce que l’intériorité de l’autre c’est creusé en moi : peut-être. Est-ce parce que le contexte m’est devenu familier ? Plus probablement.
Cœur faïencé et donc, craquelé, mais aussi « petit jardin où s’assoir déchaussé », juste une parenthèse à la lisière d’orties, répit qui se démesure, s’extramesure. Mais aussi, housse provisoire, éphémère. Je ne puis m’empêcher de penser : reste donc dans le jardin. Laisse-toi donc persuader par cette « silencieuse éloquence », et surtout, évite d’aller trainer dans les orties.