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À toutes et à tous qui aimez la nature et l’exotisme

Sitôt la descente de l’avion, c’est l’immersion dans un univers exubérant….. l’accueil est rafraichissant. Un écrin de verdure enveloppe de sa beauté et de son calme les petits bobos de l’hiver continental, c’est comme une renaissance, l’impression qu’autant de variétés, de couleurs, d’odeurs et de gazouillis se sont donné rendez-vous dans cette bande de terre verte.

Au fil des canaux de Tortuguero, entre les rideaux de palétuviers, philodendrons, yuccas… seuls les chants des toucans ou des perroquets rompent le silence. La nature protège ses hôtes et offre ses merveilles. Elle force donc gratitude et respect.

Faune et flore paraissent si tranquilles dans leur habitat qu’elles mériteraient des excuses pour le dérangement !

La côte caraïbe, sauvage ici, accueille chaque année des milliers de tortues dans ce sanctuaire bien protégé. Les villageois, fiers de leur patrimoine, les affectionnent jalousement.

La pluie est un don du ciel qui façonne forêts et jardins pour le plaisir permanent et souvent inhabituel des sens.

Les rythmes afrolatino bercent le passant aveuglé par le festival des espèces indigènes, voire endémiques

Les Ticos, souriants, presque nonchalants, mais toujours enclins à la communication, ne sont jamais avares de leurs « con mucho gusto » en échange de nos « muchas gracias » ! Le « casado » national, condensé de l’agriculture locale, et la tasse d’un excellent café sont un grand moment de plaisir, même aux heures les plus chaudes.

Au pied des volcans fumants, la végétation reprend ses droits et revit intensément après chaque éruption comme un éternel recommencement.

La forêt de nuages propage délicatement ses brumes. Randonner dans la canopée fait prendre toute la mesure de cette richesse primaire envoûtante. L’enchevêtrement d’arbres, plantes, lianes, toutes solidaires, est le refuge impénétrable du Quetzal, pas facile à débusquer. Instant rare et émouvant donc…

 

À l’écart de la transaméricana, boulevard des trucks monstrueux qui traversent et alimentent le pays, le réseau secondaire, le plus souvent sans bitume, laisse le temps d’admirer la palette exotique et d’échanger quelques paroles et sourires. Les écoles et les églises posées dans chaque village ajoutent au charme discret des paysages.

Ici, il faut penser « verde », c’est la clé de la préservation des trésors naturels. La biodiversité est au cœur de l’art de vivre.

La côte Pacifique, aux plages paradisiaques, prend toutefois des allures de colonie étasunienne… La langue espagnole s’efface un peu, la musique devient étrangère et les menus dignes de la « rapida comida ». Heureusement, quelques auberges affichent leurs repas « organicos ». L’ambiance hippie ne trahit cependant pas la devise locale « vivir sin basuras » (vivre sans déchets). L’atmosphère y est très paisible…

Rien ne semble manquer ici au bien-être de quelque 4 millions de Costaricains, vivant en harmonie totale avec leur environnement généreux et nourricier. Sauront-ils résister aux sirènes de l’hyper développement écotouristique et maintenir cet équilibre fragile entre la conservation de leur identité et l’attrait de plus de devises ?

La jungle humide et luxuriante des massifs du centre laisse place à celle, plus sèche, de la côte sud. La chaleur torride immobilise les plus courageux sur le sable blanc, à l’ombre des cocotiers. Vagues et embruns apportent par chance un peu de tonicité…

Les caotis, petites bêtes très familières, viennent se servir dans les paniers des vacanciers hypnotisés. La plage est leur marché, ils ont raison, après tout, ils sont chez eux !

Le grondement incessant de l’océan exprime sa puissance. Dans ces endroits idylliques, la crainte peut parfois se mêler à l’extase…

Les sentiers déroulent inlassablement le film de la splendeur originelle. Rêvons et promettons à nos enfants de pouvoir profiter encore longtemps de ce qu’un tel paradis peut donner en cadeau à l’humanité.

Encore plus au sud, le littoral, quasi désert, semble avoir échappé aux tentatives d’aménagement touristique excessif. Pour combien de temps ?

San José, cosmopolite et plus bruyante, ne laisse toutefois pas insensible. La culture est omniprésente, le commerce aussi ! Les maisons d’hôtes, avec leurs patios romantiques laissent exploser les émotions et capturer les souvenirs…

Muchas gracias Costa Rica, y « Pura Vida »… Annik y Ramon, mars 2011

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