"Je n'ai pas lu -et même il s'en faut de beaucoup !-
Tous les livres écrits, et la littérature,
Ramassis de ces mots qu'on trace, qu'on rature
Ne se peut comparer à tirer un bon coup."
Dans le genre imagé, cher à Elie Kakou,
Ainsi parlait Machin: mots jetés en pâture
Aux échotiers passeurs des dessous de ceinture.
Exhibant chaque jour une fille à son cou,
Comme si cet hommage à sa virilité
-Femme toujours contrainte à la servilité-
Offrait quelque crédit aux fausses certitudes,
Il soutenait que l'homme est le seul qui existe,
Qu'un beau destin de femme est dans les servitudes,
Qu'elle se doit soumettre au maître, le sexiste.
Commentaires
Alors comme ça on fait son petit coup de gueule ?!!
Moi aussi, ... j'en ai fait en peau-aime mais c'est rarement recevable.
Comme si la politique ou polémique ne rime à rien ou rime mal.
Ceci dit, le fond interpelle et me satisfait. Débats d'ébas de bas ...
Le monde moderne nous propose le collant, mais les collants col-blancs sont souvent concervateurs...
Pouvoir contre pourvoi.... c'est dans l'R du temps....
K
Le fond me semble des plus judicieux à développer et la forme sans reproche.
Traiter ce genre de sujet avec la recherche que nécessitent ces quatrains en alexandrins impeccables donne une force particulière à la condamnation d'un sexixme qui en dépit des belles paroles et des aménagement législatifs de surface sevit encore pratiquement partout, au travail, dans le couple, dans les médias.
Je suis ravi de lui voir tordre le cou. Bravo