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Il y a peu c’était à Monbazillac. Ses parents n’arrêtaient pas de se disputer quoique le beau temps leur eut donné lieu de se réjouir. Le soleil brillait. Une légère brise parcourait le pré, contrastant avec la vigueur que ceux-ci mettaient à se renvoyer la pauvre Jaunette.

 

Hier encore, au barrage de Bergerac, la querelle reprit avec vigueur, nonobstant un soleil radieux et le bruissement de la rivière qui se déversait en abondance. Cette fois encore, à grands gestes vifs, les parents s’attrapaient copieusement, l’un rouge de colère et l’autre jetant un regard noir, et c’était encore Jaunette qui en faisait les frais. Pourtant s’il n’y avait d’autre solution que de se séparer, qu’attendaient-ils ? Oui, mais justement, il y avait Jaunette à laquelle chacun tenait, parents indignes, toujours radieuse et sans aucun bleu malgré les coups encaissés. Il faut dire que pour ce qui est de l’esquive, de l’agilité, Jaunette n’en manquait pas. Elle avait une faculté peu commune de rebondir après chaque trempe, après chaque beigne. Et puis il lui arrivait, quelques instants, de folâtrer dans l’herbe, oh pas longtemps, car Papa ou Maman, du couple infernal, avaient tôt fait de la rattraper. Est-ce là une vie ? Je vous le demande !

 

Et les arbres chuchotaient : « Vous avez vu ça !… Bourreaux d’enfant… »

 

Allez, il faut que je les dénonce ! Ces parents indignes s’appellent Orino Ping et Safé Pong. Honte sur eux !

 

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Commentaires

luluberlu
Portrait de luluberlu
Voilà où ça mène de boire

Voilà où ça mène de boire trop de petits jaunes !

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