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3 : 34

Les lumières de la ville embrasent le plafond

Je détruis les murs de la chambre

Aux confins de mes rêves

 

3 : 38

Le sol se dérobe, le lit s’évapore

J’emprunte le couloir du temps

Direction Géhenne

 

3 : 43

Je t’appelle, tu apparais

Mes doigts traversent ton corps astral

Fusion labiale, je t’aime

 

3 : 51

Torrent de larmes

Déchirement de ma peau en lambeaux

Je contemple ta mémoire jusqu’à l’évanouissement

 

3 : 55

Silence assourdissant

Les chiens hurlent dans la ruelle

Une vie s’éloigne encore

 

3 : 59

Vacarme fracassant

Tremblement de la croûte terrestre

Tu prends place dans mon corps

 

5 : 00

Trou noir d’une heure,

Réminiscence vague délayée dans la nuit irréelle

 

5 : 15

Tu respires

Ton souffle quitte ma bouche

Tes cendres se répandent dans la voûte céleste

 

5 : 18

La pluie s’abat en un instant, l’eau monte

Tu me noies d’un amour vibrant l’atome

 

5 : 43

Tu te disperses

Les pores de ma peau se referment

Emprisonnement de ton métabolisme

Quand viendra-t-il l’instant de l’éveil

 

6 : 00

Maintenant…

Matin d’hiver, froid polaire

Émergence lente du subconscient

Dissolution des rêves

Les questions restent en suspens

Les parfums sur les draps ont englouti ma chair

Réalité de mes nuits, fugitive de mes jours

Tu as laissé traîner ta sensualité dans les fibres de mon cœur

Vivre pour te retrouver le soir

Pour te languir encore, dès l’aube

Comme si rien n’était fini

Comme si l’amour absolu vibrait encore dans les étoiles au-dessus de la ville

Dans l’underground, c’est les rats, les idées noires d’une vie en ruine

Matin de spleen, tu éponges la noirceur au-delà du désert qui m’ensevelit

Au détour d’un boulevard, je m’observe perdre pied par la fenêtre du living

Tout est fini… Irrévocablement

 

2.04
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Commentaires

luluberlu
Portrait de luluberlu
Eh bien ! contrairement à ce

Eh bien ! contrairement à ce que me suggère le pseudonyme, je n’ai pas pétillé à la lecture de ce « poème » cosmique. Pas de quoi s’envoyer en l’air. Tout cela pour dire que, là où il y a de géhenne, il n’y a pas de plaisir.

Ça me rappelle quelques phrases picorées dans un des bouquins d’Amélie Nothomb... Le titre était évocateur : « Stupeur et tremblements ».

Je ne m’en suis pas remis. Je ne saurais dire, en ce qui concerne ce texte, s’’il y a quelque chose à sauver. En sélection, il aurait été enfoui dans les tréfonds du site.

Un mauvais rêve sans doute. Désolé.

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