Tu as quitté notre atmosphère
en nous laissant ma très chère mère
des souvenirs prêts-à-porter
pour tes enfants endommagés
les frères et sœurs se font la guerre
dans un procès tout en galère
sacrée maman tu as choisi
de diviser tes chers petits
ce deuil comment peut-on le faire
pendant ce temps toutes ces affaires
tu as volé cet héritage
et les soucis prennent de l’âge
enfant déjà c’était l’enfer
comment fêter la fête des Mères
petite maman je t’aime trop
ce jour pour toi c’est le plus beau
mourir de rire même à la guerre
seule tu étais sur cette terre
la vie était tournée vers toi
dans le placard c’était la loi
comme cadeau ma maladie
je suis ainsi toute la vie
la procédure de délivrance
me donnera quelques vacances
Commentaires
Bonjour,
Il y a des mots pour les maux, une langue pour la douleur, une forme pour le deuil ; je ne lis rien qui ressemble de près ou de loin à ce que je viens de lire.
S'il vous plaît, ne prenez pas ombrage de ce que vous lisez ici ! C'est un commentaire, donc subjectif, et rien de plus...
Des exemples de troubles ressentis à lecture ? J'écris :
- Des inversions pour la rime ( une forme qui me déplaît ).
- Une métrique non respectée.
- Un premier vers maladroit.
- Une conclusion obscure.
La douleur, le deuil, je les respecte dans la vraie vie, comme en écriture, mais encore faut-il savoir chosiir les mots pour recoudre les maux.
Bien à vous, et à bientôt de vous lire...
Pussicat
107 lectures à cette heure Bip c’est un succès !
J’ai aimé votre poème d’entrée. Vous êtes un as de la musicalité et c’est foutrement bon.
Quant au fond, fallait oser. Vous avez transcrit une émotion avec maestria. Que ce soit personnel ou non ce n’a aucune importance le job est rempli et c’est une situation qui existe à répétition sur cette foutue planète. Donc c’est bien, et d’accord avec tout. Faut pas oublier cependant que nos parents n’étaient rien d’autre que des gosses comme nous pendant nos revendications et nos exigences, ils ont affronté eux aussi les mêmes aspérités, quand nous en prendrons conscience nous pourrons nous libérer de cette prison virtuelle, et surtout des séquences et des répétions qui nous emprisonnent dans une souffrance permanente, le but de l’art étant d’ouvrir les portes.
Vous méritez la note maximum à mon sens vous m’avez apporté du vivant, des polémiques et des lectures, je vous ai diffusé, merci.
Bonne continuation Bip, dès qu’on choque les idées reçues qui maintiennent le monde peinard, faut s’attendre à des coups de tête, mais après ya des écoles qui portent votre nom, et l’humanité retrouve du sens. A Bientôt pour des textes forts.
Un lecteur ne peut préjuger de l’état d’un auteur. Et même, il n’a pas à en tenir compte (si tant est qu’il soit au courant). Il s’agit ici de commenter et la forme et le fond. Rien de plus. Ne pas oublier que toute lecture et donc, tout commentaire, est subjectif. Mettre les mots sur ce qu’on pense/éprouve et que l’on n’arrive pas à formuler, de surcroit en poésie, est un exercice d’acrobatie très délicat. Ici, manifestement, pour moi c’est raté.
elle ne tient pas compte de mon état pour balancer froidement
grand bien lui fasse
ce texte a l'intérêt d'être écrit par un malade
mais pour ça il faut savoir lire
elle n'est pas Baudelaire non plus !!!!!
Assez enclin à rejoindre Jamijo (globalement). C’est un peu foutraque dans le sens de « écrit dans un état psychologique de trouble intense ou d’exaltation causé par une forte émotion ».
Le dernier quatrain me laisse également dubitatif quant à sa signification. Si ce « poème » était passé par la sélection, il aurait été refusé.
Ceci étant, ça nous arrive à tous... Et puis, le commentaire est avant tout subjectif. Pas de quoi en faire un plat.
Je rappelle que le lecteur a tous les droits, y compris celui de ne pas rentrer dans un poème, quel qu'en soit l'auteur.
on devine que vous n'y allez pas avec le dos de la cuiller, c'est la première fois qu'on m'en balance autant vous devez être vachement balaise
et puis quel est son tort au malade, vous n'allez pas défendre la mère
Navrant pour tout : le style, le vocabulaire, la forme, le sujet. La seule chose qui me touche c'est que l'on devine le manque total d'amour, aussi bien de la mère que de l'enfant dont parle l'auteur de ce texte,( que j'ai du mal à classer dans la catégorie "poème"). Une phrase qui en dit long sur les sentiments "petite maman je t'aime trop...ce jour pour toi est le plus beau" s'il parle du jour du décès, c'est très dur, s'il parle du jour de la fête des mères ? C'est différent, mais mal exprimé. Je ne comprends pas bien non plus le dernier quatrain. L'ensemble me met mal à l'aise. Pardonnez ma franchise.